SONIA COTTEN, EN COLLABORATION AVEC TOURISME ABITIBI-TÉMISCAMINGUE 

Avec seulement un espace en nature de 3 mètres par 3 mètres, une prise 100 volts, ses comparses Olivier Landry-Gagnon (son et vidéo), Émilie Payeur (visuel-herboristerie) et Annie Gagnon (maître de cérémonie), la chorégraphe et danseuse Élise Bergeron offre une expérience inusitée et prégnante grâce à sa nouvelle création Annedda (qui signifie arbre de vie ou pin blanc en langue iroquoise). C’est une installation chorégraphique, sonore et visuelle in situ, basée sur l’étude sensible des plantes qui sont sur le terrain qu’elle met en valeur.  

La Valdorienne d’origine, installée depuis plus de quinze ans à Montréal, propose ainsi le résultat d’une réflexion portant sur l’oubli de l’interconnexion de l’espèce humaine avec le vivant. Dans cette création, qui se rapproche d’une cérémonie rituelle, les artistes déjouent le réel et permettent à l’auditoire de vivre une expérience contemplative et libre des contraintes du spectacle de danse traditionnelle. 

Photographe : Dania Rioux

Des îlots de couvertures et de coussins sont aménagés pour les visiteuses et visiteurs, leur permettant de se poser le temps qu’ils le veulent dans ce spectacle au souffle lent qui dure quatre heures, mais pendant lequel les gens sont libres de se mouvoir, de partir ou de revenir. Au cœur de l’installation, cahiers de bord et livres de référence d’espèces végétales sont mis à leur disposition ainsi que des élixirs floraux conçus à partir de plantes médicinales se trouvant sur le terrain et faits le jour même de l’installation. Cette expérience végétale permet de présenter une œuvre de manière intime et multisensorielle, en communion. 

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