Bleu panache

Bleu panache suspend ses activités pour une durée indéterminée

Bleu panache suspend ses activités pour une durée indéterminée. Le prochain appel de textes n’aura donc pas lieu. Les gestionnaires de la revue, bénévoles, manquent

Bleu panache

Antoinette Cameron – Jonathan Barrette

Peu importe le printemps tu étais la première à entrer dans le lac même la glace calait sous ta volonté Tes mains ont tant voulu

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L’Arctique s’est promené en nous – Félix Légaré

L’Arctique s’est promené en nous / et en toi / je pousse la racine d’hiver / Ce cri de lune gelée / Comme un premier

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Kizagin* – Gabrielle Demers

Et alors tout s’emballe / Le bonheur dégringole du crâne aux flancs / S’installe pour de bon, une main sur mon épaule / et l’autre

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Les croyances pour plus tard – Anthony Lacroix

« l’aïeule du village ne détallait plus le temps avec ses os mais au périclitement des nuages. »

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Providence en eau profonde – Frédérik Fournier

« Je navigue vers ce qui reste du village de St-Eugène. Les silos des fermiers sont mes seuls repères. Les champs de canola sont devenus

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La vérité nue – Jonathan Barrette

« Nos cœurs emmêlés Ne savent plus où trouver leur souffle Il y a pénurie Il y a surdose Au travers de nos hontes déchirées

Bleu panache

Les deux corneilles – Christiane Raymond

Rien ne bouge. Ni moi. Ni les corneilles. Ni le cerisier. À peine clignent-elles des yeux. Immobiles. Bouches béantes. Gouffres. Immuables. Les minutes passent. Humides.

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Dégel (mars-avril) – Laetitia Beaumel

J’en ai connu des méandres Avant de découdre chaque bouton de ton corps Tu m’as laissé dériver Trop longtemps

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Meïka – Frédérik Fournier

« Je traverse le cimetière des skidoo et des quatre roues. Dans la réserve amérindienne de Notre-Dame-du-Nord, les quatre éléments c’est pas la terre, l’eau