La chorale Saint-Jean de Macamic a frappé un grand coup en invitant l’organiste de réputation internationale Jean-Guy Proulx à se produire à l’église de Saint-Jean-l’Évangéliste de Macamic le 15 mai dernier, avec le chœur sous la direction de Benoît Roy.

Ce musicien réputé a fait résonner les grandes orgues de la cathédrale de Notre-Dame de Paris avant de faire trembler l’église de Macamic. Je n’avais jamais entendu vibrer ce Casavant de la sorte avant ce jour. L’ambiance du concert était comme une fête familiale puisqu’on s’était déplacé en très grand nombre pour y assister par cet après-midi chaud, remplissant l’église.

Jean-Guy Proulx a mis la table de belle façon en se présentant avec la Toccata, opus 28 du compositeur français Fernand de La Tombelle (1854-1928). Dans cette toccata pour orgue, l’invité de la Chorale Saint-Jean a démontré une grande dextérité et a mis en valeur la belle sonorité des grands orgues. Le public a été bien servi.

Dans le même esprit que le début flamboyant du concert, le chœur St-Jean a subjugué le public avec son entrée musicale en interprétant l’Exultate Justi de Dave et Jean Perry. Quel bel arrangement pour les voix. Le choix du directeur musical a été judicieux et a souligné la puissance du chœur et la direction du chef.

Judicieusement, M. Proulx a choisi d’interpréter un mouvement différent de la Suite gothique de Léon Boëllmann (1862-1897) pour alterner avec les pièces chantées par les choristes. Panis angelicus de Franck et l’Ave Maria de Schubert interprétés par les solistes Francine Baillargeon et Cécile Gagné n’ont pas manqué de soulever la foule.

Jean-Guy Proulx et Benoit Roy ont su avec brio mettre en valeur non seulement l’orgue, mais aussi les choristes.

Pourquoi pas, dans un proche avenir, un concert du genre avec Marc-Frédéric Indorf, organiste titulaire de l’orgue à la paroisse Saint-Sauveur de Val-d’Or?


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