La rencontre, l’accueil, la sincérité et l’authenticité font partie des véritables valeurs « coups de cœur » de la photographe Caroline Perron dans le cadre du projet d’exposition L’immigration en images au Témiscamingue. Le mandat confié : photographier une vingtaine de personnes immigrantes habitant sur le territoire de la MRC de Témiscamingue. Le but : promouvoir l’intégration des nouveaux arrivants et les aider à mieux s’établir sur le territoire tout en créant un pont interculturel entre eux et la population locale. « En rencontrant une vingtaine de personnes immigrantes par ce projet, cela permet de valoriser leur histoire et leurs succès en immigration, permettant de renforcer le bien-vivre ensemble au Témiscamingue et ainsi diminuer les préjugés envers la population immigrante », précise Véronic Beaulé, agente de développement culturel à la MRC de Témiscamingue. 

L’ARRIÈRE-PLAN DE CETTE COLLABORATION 

En novembre 2021, la MRC se dotait d’une Politique d’accueil et d’établissement durable des nouveaux Témiscamiens. De celle-ci découlait un plan d’action soutenu financièrement par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI). L’exposition photo est donc un projet émanant de ce plan d’action travaillé par le Comité aviseur en attractivité, accueil et rétention de la MRC de Témiscamingue. Le Rift est aussi un partenaire dans cette aventure puisque sa galerie est l’hôte de l’exposition.  

FLASH SUR LA PHOTOGRAPHE 

Le choix de la photographe s’est arrêté sur Caroline Perron en raison de ses origines témiscamiennes, son expérience dans le domaine, sa réputation bien établie et ses nombreux projets artistiques, dont une exposition présentée au Rift qui présentait la réalité des femmes en période postnatale. 

Caroline Perron. Crédit photo : Frédérik Fournier
Caroline Perron. Crédit photo : Frédérik Fournier

« J’ai déménagé à Montréal pour faire un baccalauréat en criminologie à l’Université de Montréal. […] J’ai réalisé un AEC [diplôme d’attestation d’études collégiales] en photographie au Collège Marsan pendant que je travaillais à temps plein en intervention communautaire dans le centre-ville de Montréal. » Même si elle habite aujourd’hui le quartier Verdun à Montréal, la Ville-Marienne d’origine est régulièrement de passage en sol témiscamien, notamment pour y réaliser des contrats de photographie. Elle mentionne notamment de ses collaborations avec des entreprises et des individus de l’Abitibi-Témiscamingue, comme Les Jardins Tomates et Camomille, la Boucherie des Praz, le Rift, de nombreux artistes, etc.  

Photographe de terrain, elle a collaboré à de nombreux projets sur les scènes montréalaise et provinciale. D’ailleurs, un contrat pour la Société de développement commercial de la Promenade Wellington lui a permis de mieux se faire connaître dans son quartier. Ses photographies pour le Festival Présence autochtone, le Festif! de Baie-Saint-Paul, le projet Aéroports de Montréal, l’Ordre des pharmaciens du Québec, le Collège des médecins du Québec, le livre L’Atelier de l’artiste Marc Séguin, la victoire de la première mairesse de Montréal lors des deux dernières soirées électorales font partie de son portfolio professionnel qui est bien garni. 

ZOOM SUR L’EXPOSITION 

C’est à la galerie du Rift qu’il est possible d’admirer les œuvres photographiques de Caroline Perron. Le vernissage de L’immigration en images au Témiscamingue a eu lieu le 19 janvier dernier et l’exposition est présentée jusqu’au 9 mars. 

On peut découvrir le travail artistique de la photographe Caroline Perron sur son site Web (https://caroline-perron.com/). 


Auteur/trice

Originaire du Témiscamingue, Dominique Roy est enseignante au secondaire depuis 1999. Elle complète actuellement une maîtrise en éducation spécialisée en formation à distance. Sa grande passion : la langue française. Ses passe-temps préférés : lire et écrire. D’ailleurs, elle rédige des articles à la pige pour quelques journaux et magazines depuis plusieurs années en plus de conceptualiser, rédiger et réviser des ressources pédagogiques. Son premier article pour L’Indice bohémien, elle l’a écrit en octobre 2011, et cette collaboration perdure depuis tout ce temps.