« Un jour, des passionnés d’art et de culture ont tenu le pari qu’en faisant entrer l’art dans la cité, elle en serait renversée. » Paroles d’ouverture du film La cité renversée, réalisation de Françoise Dugré, Production XIII, 1998.
Sous la rubrique « Littérature », L’Indice bohémien de mars 2018 traitait du 50e anniversaire de la bibliothèque municipale d’Amos. Mais il y a plus. L’année 2018 marque aussi le 50e de son Centre d’exposition, le 35e du Théâtre des Eskers et le 25e du Centre d’archives.
Pour célébrer ces anniversaires, les responsables de ces institutions culturelles présentent une diversité d’activités informatives et artistiques. Sur Facebook, un jeu-questionnaire met en lumière l’histoire et les particularités de chacune des organisations ainsi que la détermination des gens d’Amos à se doter d’institutions culturelles et leur attachement à celles-ci. Une vidéo promotionnelle dynamique et colorée réalisée par l’équipe de de BOJO’S Film vient rajeunir leur image. Finalement, l’exposition Des buttes et de la sculpture de Joanne Poitras s’accompagne d’un diaporama-vidéo souvenir du 3e Symposium en arts visuels de l’Abitibi-Témiscamingue (tenu en juillet 1997) en souvenir de cet événement historique marquant.
DES PORTES PARLANTES
En mémoire de ces célébrations, deux artistes ont été invitées à réaliser des œuvres sur les portes de deux sorties de secours de la Maison de la culture. Deux portes qui sont devenues des fenêtres ouvertes sur les mondes que sont le Centre d’exposition et la bibliothèque : des foyers culturels qui changent le regard, des moteurs de changement pour penser autrement et créer un nouvel angle pour percevoir l’avenir.
La sortie de secours de la bibliothèque permet au regard du passant de pénétrer dans un monde pluriel. L’utopie étant sa signature, la peinture acrylique de Brigitte Toutant devient « un monde magique où un tourbillon d’éléments nous propulse vers une expérience vaste, éclatée et riche, comme une bibliothèque ».
Recouverte d’acrylique et de crayon graphite, la sortie de secours du Centre d’exposition devient une fenêtre sur ce qui est offert aux visiteurs : « Une expérience personnelle, une invitation à côtoyer la créativité à travers toute la diversité des événements artistiques qui y sont offerts. » Tout en couleurs, les envolées du crayon et du pinceau font voyager les bernaches, signature de Renée Carrier pour exprimer le passage du temps, la transition des expositions.
Le Centre d’exposition d’Amos existe depuis 1968. Alors situé au sous-sol de ce qui est maintenant le Centre Goyette-Ruel, sous le vocable Galerie du Centre socioculturel, il a par la suite été localisé dans ce qui est actuellement la salle du conseil municipal avant d’aménager définitivement à la Maison de la culture à l’automne 1993.