DOMINIQUE ROY EN PARTENARIAT AVEC TOURISME ABITIBI-TÉMISCAMINGUE 

Selon de récentes données, les zones de l’hémisphère nord se réchauffent presque deux fois plus rapidement qu’ailleurs sur la planète, et le Québec fait malheureusement partie de ces milieux fragiles. C’est dans ce contexte d’urgence climatique que le gouvernement du Québec s’est engagé à accompagner les municipalités et les MRC dans la réalisation d’un plan climat d’ici 2030. 

Le programme Accélérer la transition climatique locale (ATCL), découlant du Plan pour une économie verte 2030 (PEV), prévoit un investissement de 500 millions de dollars pour que les différentes MRC de la province se dotent d’un plan climat adapté aux réalités qui leur sont propres. 

Lori-Ann Bérubé, chargée de projet Plan Climat pour la MRC. Courtoisie MRC de Témiscamingue.

DÉMYSTIFIER LE PLAN CLIMAT 

« Un plan climat identifie et caractérise les risques et les possibilités liés à l’adaptation et à la lutte contre les changements climatiques. Il identifie également les projets prioritaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, s’adapter aux changements climatiques et soutenir la transition climatique », indique Claire Bolduc, préfète de la MRC de Témiscamingue (MRCT). Chaque MRC a donc un rôle à jouer dans la réalisation d’un plan, ce qui permettra au gouvernement d’avoir une vision plus globale de la situation. « Il est très apprécié que l’exercice s’inscrive auprès de la base des différentes communautés pour culminer vers un plan d’ensemble pour le Québec plutôt que l’exercice arrive du gouvernement et impose des mesures sans connaissance approfondie des milieux », ajoute Mme Bolduc. 

Claire Bolduc, préfète de la MRCT. Courtoisie MRC de Témiscamingue.

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Auteur/trice

Originaire du Témiscamingue, Dominique Roy est enseignante au secondaire depuis 1999. Elle complète actuellement une maîtrise en éducation spécialisée en formation à distance. Sa grande passion : la langue française. Ses passe-temps préférés : lire et écrire. D’ailleurs, elle rédige des articles à la pige pour quelques journaux et magazines depuis plusieurs années en plus de conceptualiser, rédiger et réviser des ressources pédagogiques. Son premier article pour L’Indice bohémien, elle l’a écrit en octobre 2011, et cette collaboration perdure depuis tout ce temps.