DOMINIQUE ROY

Bien qu’Alexandre Bacon ait amorcé sa pratique dans la région depuis plusieurs mois, c’est plus récemment que, sous le profil Alex Bake, le photographe et créateur numérique a attiré l’attention sur les réseaux sociaux en y publiant des photos et des descriptions qui mettent en valeur différentes entreprises du Témiscamingue. Chaque cliché – produits, services, installations, processus de production, équipes de travail – témoigne de la passion, de la rigueur, de la chaleur humaine, de l’engagement, du dévouement et du dur labeur qui se cachent derrière le succès des entreprises de la région. 

DE PASSION EN MÉTIER 

Photographe et créateur numérique, Alexandre Bacon (alias Alex Bake) a su transformer sa passion pour la photographie en carrière. Originaire de la rive nord de Montréal, il a déménagé au Témiscamingue il y a un an et demi, après avoir vécu à Laval. Ce changement de cadre, motivé par des raisons personnelles, a marqué un tournant dans sa carrière professionnelle. 

Contrairement à d’autres, il n’a pas suivi de formation dans le domaine. Il a appris « sur le tas », en explorant les ressources disponibles sur Internet et en consacrant de nombreuses heures à la pratique. Cette approche autodidacte lui a permis de développer un style qui lui est propre et de se spécialiser dans la photographie pour les réseaux sociaux, en particulier pour des publicités corporatives et touristiques. 

Alexandre Bacon | Photographe : Bianca Sickini-Joly

UNE ENTREPRISE EN PLEINE CROISSANCE 

Alexandre Bacon Médias propose une gamme variée de services photographiques. Bien qu’il soit possible pour le jeune entrepreneur de réaliser des portraits de famille, des photos de produits et des clichés d’entreprises, il se concentre principalement sur la création de contenu visuel pour les réseaux sociaux. 

C’est donc dans cet esprit de promotion de ses services que le créateur numérique a adopté une approche innovante en offrant des séances photo gratuites aux entreprises locales. Cette initiative l’a amené non seulement à se faire connaître, mais aussi à démontrer concrètement ses compétences et son savoir-faire. Avec ce projet, les entreprises bénéficient de photos professionnelles pour leurs besoins publicitaires alors que celui qui se cache derrière l’objectif gagne en visibilité et en crédibilité. 

Conscient de l’aspect éphémère de cette initiative corporative, Alexandre Bacon envisage de développer des projets touristiques pour mettre en valeur les attraits du Témiscamingue. Il souhaite créer des itinéraires typiques de ce qu’il est possible de faire dans la région en une journée en intégrant des activités variées comme des randonnées, des visites culturelles et des événements locaux. En parallèle, il veut aussi proposer des formations pour aider les petites entreprises à gérer elles-mêmes leur contenu visuel avec des outils simples et faciles d’utilisation. 

LE MÉTIER DANS LA RÉGION 

L’approche d’Alexandre Bacon est marquée par une volonté de collaboration plutôt que de compétition. Contrairement à l’environnement urbain où la concurrence peut être féroce, le Témiscamingue offre un cadre plus solidaire. Les professionnels locaux sont prêts à partager leurs connaissances et à soutenir les nouveaux venus. C’est cette dynamique communautaire, axée sur l’entraide et la convivialité, que l’entrepreneur apprécie de la région.  

Créer des liens, raconter des histoires, injecter de la vitalité… voilà la véritable mission des projets innovants du jeune entrepreneur qui perçoit le Témiscamingue comme un terrain de jeu des plus florissants pour sa carrière.  


Auteur/trice

Originaire du Témiscamingue, Dominique Roy est enseignante au secondaire depuis 1999. Elle complète actuellement une maîtrise en éducation spécialisée en formation à distance. Sa grande passion : la langue française. Ses passe-temps préférés : lire et écrire. D’ailleurs, elle rédige des articles à la pige pour quelques journaux et magazines depuis plusieurs années en plus de conceptualiser, rédiger et réviser des ressources pédagogiques. Son premier article pour L’Indice bohémien, elle l’a écrit en octobre 2011, et cette collaboration perdure depuis tout ce temps.