Bien présente en Abitibi-Témiscamingue, la danse est plus qu’une simple série de gestes chorégraphiés. C’est aussi un puissant moyen de communication et de transfert du savoir. Elle favorise le partage, la connexion et la compréhension mutuelle, créant des liens qui transcendent les différences et renforcent le tissu social, ce qui en fait un art collaboratif. 

Sarah-Ève Aubin enseigne à La Cité de la danse d’Amos et de Val-d’Or, en plus de diriger une troupe de rêveuses et rêveurs en mouvement. Elle a commencé à danser à l’âge de 20 ans pour ensuite devenir professeure à l’école. En compagnie d’une élève de 17 ans, Sarabelle Allain, nouvellement professeure, elles font preuve d’engagement envers les jeunes. 

Cependant, être jeune et danser n’est pas seulement une question de technique et de passion; c’est aussi une question d’organisation. À travers la danse, ces jeunes artistes doivent souvent concilier travail, famille et scolarité. Comme le mentionnent Sarabelle et Sarah-Ève, les élèves développent une structure, une routine qui leur sera utile pour le reste de leur vie. Les jeunes apprennent à être rigoureux et à s’impliquer dans ce qu’ils entreprennent. « Pour le volet compétition, c’est sept à huit chorégraphies à apprendre par cœur. Nos élèves doivent être assidus et motivés », mentionne Sarah-Ève Aubin. 

Photographe : Sarah-Ève Aubin

Plusieurs soirs par semaine, les jeunes se rendent en ville afin de s’entraîner et de mettre leur passion en commun. Au fil du temps et des années, le studio devient plus qu’un local. « Ça fait huit ans que je suis au studio, que je côtoie les mêmes gens, c’est comme une famille », indique Sarabelle Allain. Pour ces jeunes artistes, cet espace devient un espace sûr. 

Les jeunes et leurs professeures représentent l’avenir de la danse. Ainsi, que ce soit pour célébrer, pour communiquer, pour explorer ou simplement pour le plaisir, la danse reste une force inspirante et un langage universel. 


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