Ils sont frères et cousins et leur complicité n’a jamais été remise en question. Après une première collaboration musicale en 2004-2005, le groupe Rang 8 s’est officiellement remis sur les rails et s’apprête à dévoiler un premier microalbum (EP) en juillet. 

« Rang 8, pour moi, c’est l’équipe de rêve. J’ai joué avec plein de monde, mais de pouvoir faire de la musique avec mon frère Francis et les deux cousins Sidney et Alex, c’est formidable. On a changé nos Tonka pour des instruments », confie Sébastien Greffard. 

Les membres du groupe ont tous grandi à Rapide-Danseur, dans le Rang 8. À peine 4 années séparent l’aîné du plus jeune. « On a joué à la guerre, on a fait des coups plates… la chimie qu’on a est exceptionnelle. Pas besoin de parler. C’est quelque chose d’un peu organique dans la manière de communiquer », va jusqu’à dire le guitariste à la chevelure légendaire, qu’il porte de manière tout aussi assurée à 48 ans. 

En 2005, le groupe avait lancé un microalbum de cinq chansons, mais les quatre cousins avaient ensuite pris des trajectoires différentes. « Francis avait été choisi pour Star Académie; Boulou (surnom affectueux d’Alex Boissé) collaborait étroitement avec Slingshot Brothers; j’ai eu mes projets solos », précise Sébastien Greffard. 

En juillet 2019, le groupe se reforme, recommence à écrire et reprend aussi la scène. En juin, Rang 8 était de la distribution du Alien Fest de La Sarre et a lancé officiellement son premier vidéo Courir après l’trouble

« On est bien conscients qu’on n’a plus 20 ans ni une absence de responsabilité. On a tous des enfants de moins de 10 ans, des emplois aussi. Tout s’organise; on ne dirait pas non à une tournée, mais notre principal objectif était d’immortaliser nos créations et de concrétiser tout ça », reconnaît Sébastien Greffard. 

Le matériel résolument rock francophone de Rang 8 est néanmoins fin prêt et des rendez-vous s’inscrivent à l’agenda. 

Le 28 juillet prochain, le groupe lancera son microalbum au Deuxparquatre de Rouyn-Noranda à 20 h. 


Auteur/trice

Lise Millette est journaliste depuis 1998, tant à l'écrit qu'à la radio. Elle a également été présidente de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). En Abitibi-Témiscamingue, elle a été rédactrice en chef de L'Indice bohémien en 2017 et depuis, elle continue de collaborer avec le journal.