Depuis plus de dix ans, le nom d’Amy Lachapelle est associé à la littérature jeunesse. Avec sa trentaine de publications, l’auteure d’origine témiscamienne avait trouvé sa niche. Mais voilà que plusieurs grands changements dans sa vie l’ont amenée à sortir de sa zone de confort. Celle qui a longtemps dit qu’elle n’écrivait pas pour les adultes parce qu’elle n’avait rien à leur raconter a soudainement été influencée par son vécu, ce qui l’a conduite vers son premier roman grand public Toi et moi ça fait six qui est en librairie depuis le 26 septembre.

Le thème est d’actualité. Dans ces 277 pages, on suit les péripéties amoureuses d’Evelyne Bonenfant. Cette femme active et pleine d’énergie rencontre l’amour avec un grand A lors d’une soirée quelque peu arrosée. Et le coup de foudre est foudroyant, particulièrement lorsque le beau militaire lui annonce qu’il est le père de quatre enfants. C’est en écoutant son cœur qu’Évelyne choisit de plonger tête première dans cette nouvelle aventure.

Amy Lachapelle aborde le rôle de belle-mère avec beaucoup d’humour. La famille reconstituée vient avec son lot de défis, mais l’auteure lui apporte une petite touche de bonheur qui nous fait comprendre à quel point les hauts l’emportent bien souvent sur les bas, un peu comme les joies de la maternité font oublier les douleurs de l’accouchement.

Cette situation, l’auteure la vit au quotidien. « Depuis que je suis avec mon conjoint, qui a quatre enfants, les gens autour de moi réagissent beaucoup, posent des questions. Je me suis rendu compte qu’on sait peu ce que vit un beau-parent quand on ne l’est pas », confie-t-elle. C’est donc avec aisance qu’elle a écrit cette histoire. Le ton, le choix du vocabulaire et la richesse des figures de style créent un effet de réalisme saisissant. « La trame de l’histoire d’Évelyne est inspirée de mon expérience personnelle, mais le roman est une fiction. C’est important pour moi de le souligner. Je me suis amusée avec les personnages, les anecdotes, et l’idée n’était pas du tout d’en faire une autobiographie. »

Le roman est en librairie depuis peu et déjà, la critique est encourageante. « Les commentaires que j’ai reçus sont très positifs. Des femmes que je ne connais pas m’ont écrit pour me dire qu’elles se retrouvaient à travers Évelyne. Ça gonfle mon cœur de joie de lire ça. »

Entre les salons du livre et les entrevues pour la promotion de sa nouveauté, Amy Lachapelle ne chôme pas. Elle vient de terminer un roman jeunesse et déjà, elle planche sur sa prochaine intrigue grand public. Quel en sera le thème? Le mystère plane. « Un autre sujet, mais visant le même lectorat. L’idée du sujet m’est venue en jasant avec des collègues de bureau, et j’ai voulu explorer une autre piste. » Décidément une auteure à suivre!


Auteur/trice

Originaire du Témiscamingue, Dominique Roy est enseignante au secondaire depuis 1999. Elle complète actuellement une maîtrise en éducation spécialisée en formation à distance. Sa grande passion : la langue française. Ses passe-temps préférés : lire et écrire. D’ailleurs, elle rédige des articles à la pige pour quelques journaux et magazines depuis plusieurs années en plus de conceptualiser, rédiger et réviser des ressources pédagogiques. Son premier article pour L’Indice bohémien, elle l’a écrit en octobre 2011, et cette collaboration perdure depuis tout ce temps.