Tout au long du mois de juin, les lieux d’exposition de la région témoigneront de la grande créativité des artistes d’ici. Au programme, une diversité d’œuvres et de thèmes qui ont tout pour nourrir l’imaginaire d’un public friand d’art. Nous vous proposons une brève tournée des lieux.

Vallée-de-l’Or

A la Salle du conseil de la Ville de Val-d’Or, le public pourra découvrir ou redécouvrir, jusqu’au 28 juin, l’univers de Céline Brochu, qui présente une exposition rétrospective intitulée «Émergences», avec des œuvres choisies parmi ses réalisations des dix dernières années. La liberté, une valeur fondamentale chez l’artiste, transcende chacune de ses toiles par le mouvement et la lumière, sur teintes de jaune, d’orange et de rouge.

La Bibliothèque municipale de Malartic est l’hôte, jusqu’au 30 juin, de l’exposition «Passion Papillons», de l’entomologiste amatrice Guylaine Landry, qui collectionne depuis 2001 les papillons de la région. L’exposition, diversifiée et instructive, réunit 230 espèces d’insectes (sur les 730 que compte la région), accompagnées de leurs fiches descriptives.

Jusqu’au 30 juin, la Salle du conseil de la Ville de Malartic reçoit la deuxième exposition solo de Guylaine Gilbert, qui s’intéresse depuis cinq ans au monde de la photo. Cette exposition réunit 14 photographies sur toile qui trouvent leur inspiration dans la faune et la flore de la région. Guylaine Gilbert offre ici une exposition créative et apaisante qui se veut une invitation à regarder la nature, la protéger et s’y ressourcer.

La Société d’histoire de Senneterre présente, dans ses locaux, une exposition d’envergure qui commémore les 100 ans de la construction du chemin de fer Transcontinental, qui permit à la municipalité de voir le jour. Les amateurs d’histoire y retrouveront un portrait des gares de l’époque, ainsi que des ponts, locomotives à vapeurs et premières locomotives diesels.

Enfin, jusqu’au 7 juillet, le Centre d’exposition de Val-d’Or nous propose de découvrir Sculpture de Liliana Berezowsky, dont les influences proviennent du paysage industriel et de la machine et qui propose une réflexion qui oscille entre libération et technologie, entre progrès et chaos. On y retrouvera également l’artiste multidisciplinaire Isabelle Clermont, qui signe l’exposition Peser l’espace pour apaiser l’âme, une installation aérienne composée de plumes et de fils de nylon.

Abitibi-Ouest

Jusqu’au 16 juin, le Centre d’art Rotary fait place à l’univers coloré et enchanteur de Ninon Pelletier. Dédiée aux enfants, avec des tableaux accrochés à leur hauteur, cette exposition a été créée à partir de l’album jeunesse La Petite maison au grand cœur, écrit par Anique Poitras et illustré par l’artiste. Dessins, croquis et planches achevées inciteront le jeune public à plonger au cœur de la démarche artistique de l’illustratrice. À compter du 23 juin, le centre accueille Alain Lévesque, un artiste originaire de Chazel, à qui l’on doit les récentes affiches du Festival des Guitares du Monde. Jusqu’au 8 septembre, il propose « L’art et l’automobile », une exposition qui réunit des œuvres, pour la plupart des huiles sur toile, qui témoignent de l’empreinte iconique de l’automobile dans notre société industrialisée. Lors du vernissage, on pourra aussi admirer des voitures anciennes à l’extérieur du centre d’exposition.

À la Salle du conseil de la Ville de La Sarre, Maryse Labonté présente, à compter du 20 juin, une première exposition solo intitulée « Cheminement vers la liberté », une belle occasion de découvrir la démarche qui a mené cette artiste lasarroise vers une liberté créative. Nous y découvrirons une exposition qui révèle les premières toiles d’une peintre émergente qui expérimente la liberté, puis celles d’une femme qui assume sa liberté, avec des mouvements de pinceau plus affranchis et confiants.

La Société d’histoire de La Sarre nous propose une nouvelle exposition intitulée Un bout d’histoire… Avec les sœurs de L’Assomption, qui retrace la présence de cette congrégation religieuse qui a marqué la vie scolaire et culturelle de l’Abitibi-Ouest. L’exposition, qui a nécessité un immense travail de recherche, regroupe des documents d’archives, photos et objets qui illustrent la grande implication de ces religieuses, présentes pendant 90 ans dans la région. L’exposition se tient dans les locaux de la Société d’histoire jusqu’en mars 2014.

Jusqu’au 15 août, on pourra découvrir, au Resto Bar La Relève, une exposition de Cécile Lamarre et de Sophie Royer ayant pour titre L’Art et les mots. Voulant profiter de la présence à La Sarre du Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue, c’est de manière spontanée que les deux artistes ont décidé de réunir leurs talents pour traduire, dans un lieu accessible et convivial, leur amour des livres. Cécile Lamarre y transpose en peinture des atmosphères de lecture, tandis que Sophie Royer crée des univers qui passent du réel à l’irréel avec une photographie comme point de départ. On y retrouvera des œuvres de petits formats qui sont autant de clins d’oeil aux livres.

Abitibi

À compter du 16 juin, au Vieux-Palais d’Amos, Martine Savard présente une exposition solo intitulée Atelier ouvert, qui réunit une quinzaine de toiles inspirées de ses paysages intérieurs et de ceux que lui suggèrent la lumière crue et les grands espaces qui caractérisent notre région. Pendant la période estivale, le Vieux-Palais présente également l’exposition Mimographie de Lana Greben.

Au Centre d’exposition d’Amos, jusqu’au 23 juin, on plonge dans l’univers des paysages miniers avec Marie-Ève Martel, qui présente L’effet Gold Rush, une exposition créée au Yukon et inspirée de l’environnement nordique. On y verra aussi Nathalie Levasseur proposer l’installation Pourvu qu’il pleuve portant sur l’architecture des paysages miniers.

Rouyn-Noranda

À la Fontaine des Arts de Rouyn-Noranda, Paul Ouellet présente J’écris des paysages jusqu’à la fin de juin, une exposition qui réunit 35 œuvres inédites créées entre 2009 et 2012. Pour sa part, le Centre d’exposition de Rouyn-Noranda accueille jusqu’au 16 juin une exposition itinérante provenant de l’Agence Stock Photo, sous le thème 25 ans d’histoire. À compter du 20 juin, le Centre d’exposition se met en mode célébration autour de son quarantième anniversaire, avec l’exposition Il était 40 fois le Centre d’exposition, qui regroupe 40 œuvres, photos et textes retraçant l’histoire de ce lieu culturel.

Témiscamingue

À compter du 21 juin, la Galerie Notre-Dame de Lorrainville fait place à Émilie B. Côté, une artiste témiscamienne fortement inspirée par la poésie des objets, qui propose cette fois-ci un univers sculptural composé d’œuvres bidimensionnelles sur panneaux de bois; on y verra aussi du dessin au graphite et de la sérigraphie. Un autre projet estival retiendra l’attention de l’artiste avec la présentation, dans une grange de St-Bruno-de-Guigues, d’une exposition de sculptures avec projection multimédia sur des objets miroirs. De son côté, la Salle Augustin-Chénier offre une belle occasion de découvrir de nouveaux talents en accueillant, jusqu’au 24 juin, les finissantes en arts plastiques de l’UQAT qui y exposent leurs créations de fin d’études.


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