En collaboration avec Tourisme Abitibi-Témiscamingue

Dévoilée le 27 juin dernier lors de la Fête de ruelle au parc Albert-Dumais, à Val-d’Or, l’exposition Lumières jette un éclairage nouveau sur l’itinérance en posant un regard artistique et englobant sur celles et ceux qui vivent cette réalité.  

AGIR PAR L’ART 

Voyant venir le renouvellement annuel de l’exposition qui longe la piste cyclable municipale, Geneviève Béland, coordonnatrice en développement culturel à la Ville de Val-d’Or, a voulu saisir l’occasion pour « agir sur quelque chose ». « Les enjeux de l’itinérance à Val-d’Or se font sentir par des tensions sociales. La majorité des gens ont beaucoup de compassion, mais ça vient quand même avec quelques irritants qui font augmenter la colère », indique-t-elle.  

Pour déjouer l’essentialisation des personnes à leur situation et présenter leur humanité dans toute sa complexité tout en ayant le souci de mener un projet éthique et respectueux, loin du misérabilisme ou de la magnification de la réalité des personnes concernées, Geneviève Béland a fait appel à une équipe pensée sur mesure : Mathieu Rancourt, photographe et éducateur spécialisé, et Antoine St-Germain, facilitateur et travailleur social, sont intervenants au poste de police communautaire mixte autochtone de Val-d’Or. Leur connaissance du terrain a permis de cibler des personnes souhaitant participer au projet. Mélodie Rheault, autrice et travailleuse sociale, a rédigé des portraits à partir d’entrevues menées auprès des personnes volontaires avant de réaliser des collages artistiques autour des clichés saisis par Mathieu. Il en ressort des œuvres sensibles, mettant surtout en valeur le regard unique de chacune et chacun sur le monde ainsi que le droit universel de rêver l’avenir.  

DES FRAGMENTS DE RÊVES 

Pour Mélodie Rheault, qui a effectué du travail de rue en début de carrière, il s’agit d’un beau retour à ses premières amours.

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