Cet été se tiendra la 11e Biennale de la miniature de Ville Marie. Les préparatifs vont bon train et les organisateurs sont fébriles. Déjà, environ 200 dossiers sont arrivés à la salle Augustin-Chénier, et Jean-Jacques Lachapelle, directeur général de la corporation, en attend encore entre 400 et 500. Les nouveautés de cette édition : panorama andin (inscription
gratuite pour les artistes andins) et une période d’exposition modifiée.

En effet, l’ouverture de l’exposition aura lieu le 1er juin, mais le vernissage officiel se tiendra le lendemain, samedi 2 juin. Une ouverture donc plus tardive mais une période d’exposition
allongée jusqu’au 30 septembre, histoire de profiter du début de l’année scolaire et surtout des Journées de la culture, qui
offriront un beau point final à la BIAM. Le brunch du lendemain du vernissage (le dimanche 3 juin), qui réunit les artistes
lauréats et le public, sera maintenu encore cette année. Les œuvres reçues se retrouveront
dans les cinq catégories habituelles : peinture, dessin, estampe, impression numérique, relief
et sculpture.

Public en mutation

Il est trop tôt pour parler des différentes activités prévues : l’organisation en est à ses débuts et rien n’est encore arrêté. Même la composition du jury est en négociation. On sait cependant qu’il se réunira les 16, 17 et 18 avril prochains.

L’agente de projet qui communique avec les participants est très excitée, a confié Jean-Jacques Lachapelle. Elle reçoit des messages de partout dans le monde. C’est comme voyager tout en restant dans son bureau. C’est d’ailleurs la même impression qu’ont les visiteurs à chaque
édition de la BIAM. Le monde s’offre à eux, littéralement. Et ils sont nombreux, les visiteurs de la BIAM, un produit qui fait maintenant partie intégrante de l’offre touristique du Témiscamingue.
Non seulement les gens de l’extérieur de la région passent à la salle Augustin-Chénier lors de leur séjour au Témiscamingue, mais beaucoup de participants de l’Abitibi font le déplacement avec parents et amis afin de voir la Biennale. « Le visiteur a beaucoup rajeuni au cours des dernières éditions, observe Jean-Jacques Lachapelle. On voit de plus en plus de jeunes familles qui viennent nous voir. »

Jean-Jacques Lachapelle en est à sa deuxième édition. En plus d’organiser la Biennale, en tant que directeur général de la Corporation Augustin-Chénier, il s’occupe également du cinéma et du théâtre du Rift. Beaucoup de travail l’attend au cours des prochaines semaines, mais de belles découvertes aussi. \


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