Ce sont des biens présents dans la nature. Ils peuvent être exploités et transformés pour satisfaire les besoins d’une société. On les appelle « ressources naturelles ».

Elles sont minérales, animales ou végétales. Elles sont aussi matières fossiles, sources d’énergie et sources de vie. Ainsi, le cuivre, l’or, le fer, les poissons, le gibier, les plantes, le pétrole, le charbon, le soleil, le vent, pour ne citer que ceux-ci, sont exploités et transformés pour satisfaire nos besoins.

Mais ces besoins peuvent être tout à fait virtuels. Il fut une époque où l’on pouvait se ruiner pour un bulbe de tulipe! En Hollande, la « tulipomanie » a été à l’origine du premier krach bousier de l’histoire moderne. Ça s’est passé en 1637. Presque 400 ans plus tard, l’économie-casino, appuyée presqu’uniquement sur la spéculation, règne. Tous les riches du monde sont accros à la spéculation.

Dans cet univers, les médias de masse se concentrent pour vendre. Les gènes de toutes les variétés du vivant, l’eau, l’air et la nourriture deviennent mines de profit. Il en est de même pour nos pulsions les plus profondes : l’envie de plaire se transforme en crème pour la peau et la liberté, en automobile.

Nos êtres se perdent dans cette boulimie de besoins préfabriqués, qui emprisonnent nos âmes et étouffent la vie. La culture de performance nous programme pour abandonner nos semblables qui ne font pas l’affaire (trop vieux, pas assez vite, pas assez belle…). Nous devrions pourtant prendre un soin précieux de chaque humain. Surtout en ce début de bouleversements climatiques et de pénuries de ressources. La situation exige de s’unir, pas de se faire compétition!

ST : Pour que le « Nous » vive

La ressource naturelle la plus importante c’est nous. Nous avons besoin les uns des autres pour prendre conscience de l’urgence de vivre sans tout détruire. Ici, je parle de solidarité. Car on peut bien vouloir tout changer, construire une école, creuser un puits ou jouer une symphonie, cela demande plusieurs personnes qui œuvrent ensemble. C’est ça, l’art de vivre en société!

Prendre soin de nous et de notre environnement devrait être au centre de nos actions. Il est naturel de permettre à tout le monde de boire de l’eau pure, d’être bien nourris et logés, d’être bien éduqués et soignés. Ça demande qu’on partage mieux, sans jamais gaspiller les ressources de notre unique planète.

Certains objecteront qu’il n’y a que des rêveurs utopistes, sans rapport avec la réalité, pour trouver normal de traiter les humains avec autant d’attention. Ils ont un argument « béton » : « « Ça va nous coûter trop cher! » Tout dépend de nos priorités. La mienne est d’agir en humain avec les humains et demeurer en vie avec les vivants. Ça n’a pas de prix, la vie.

Autrement, on continuera, machinalement, à être exploités et transformés par une logique qui tue notre nature. Autrement, sans réfléchir, nous continuerons à creuser notre fosse commune.

Mais ce choix-là ne m’apparaît pas naturel.


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