La production cinématographique tourne rondement en Abitibi-Témiscamingue. Cet engouement pour le septième art, en documentaire comme en fiction, est inscrit depuis longtemps dans les gènes culturels de la région et il ne semble pas près de s’émousser.

Cette 29e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue propose huit titres réalisés ici ou traitant de sujets liés à la région, sans compter les six films étudiants de la Relève Desjardins. Cette récolte prometteuse donne lieu à six premières mondiales. Du lac Opasatica jusqu’au Malawi, en allant fureter du côté des débroussailleurs, des mineurs ou des communautés religieuses, quand ce n’est pas une incursion dans le cinéma fantastique, des équipes de tournage se constituent et les caméras se mettent à tourner. Et cela, même si les moyens sont modestes, comme c’est le cas de Jayan V, produit avec un microbudget, ou de Noire sœur, réalisé avec une équipe réduite à sa plus simple expression.


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