SALUT, ET MERCI!

// Tommy Pilon

Tommy Pilon

Il y a à peine un an, lorsque j’ai accepté le poste de rédacteur en chef à L’Indice, je me suis découvert une nouvelle condition : le syndrome de l’imposteur. Ouais, j’écrivais pas trop mal, j’avais un peu de gueule pour parler politique et emmerder un peu ces gens qui nous regardent de haut… Mais jaser culture en Abitibi-Témiscamingue, après une absence de plus de dix ans de la région, c’était une aventure en terrain inconnu. Et quelle aventure ce fut !

Je suis croyant à nouveau depuis que je suis à L’Indice bohémien. Parce que chaque édition qui se rend jusqu’à vous est un petit miracle en soi. Notre équipe repose sur un très petit noyau : la rédaction, Valérie Martinez, jeune réfugiée (?!!) suisse qui fait un travail extraordinaire à la coordination (publicité, distribution, administration, etc.). C’est tout. Ajoutez ensuite, à contrat, Staifany Gonthier, une graphiste envoyée des Dieux qui réussit l’impossible chaque mois, ainsi

que Karine Murphy, une correctrice d’épreuve qui me donne souvent l’impression que je suis un cancre de la langue française. Enfin, un CA qui nous épaule de façon 100 % bénévole. Pis c’est de la job.

 

Ce qui reste, et qui me jette par terre chaque mois, c’est la quantité incroyable de collaborateurs bénévoles qui constituent l’essence même de ce journal, qui lui donnent sa couleur, son ton, sa variété. Ce sont eux qui écrivent, corrigent, livrent, bon temps, mauvais temps, depuis déjà 2009.


C’est donc le temps de leur dire un énorme merci. Merci au travail extraordinaire du comité des sujets : Sophie Ouellet, Mathieu Proulx, Geneviève Béland, Véronic Beaulé et Madeleine Perron, qui nous aiguillent sur ce qui se passe dans leur MRC respective et sans qui on ne saurait pas de quoi parler. Merci à Suzie Éthier, la mémoire institutionnelle du journal, qui a été de toutes les crises et de tous les succès. L’Indice lui est grandement redevable. Merci aux collaborateurs crinqués, fidèles au poste à chaque mois ou presque : Jessica Lesage, Cindy Bourque, Joséane Toulouse, Michèle Paquette, Yves Prévost, Louis-Eric Gagnon, Sarah Maltais, Netta Gorman, Beatriz Mediavilla, Fed Alexandre, Dominic Ruel, Philippe Marquis, Jean-Jacques Lachapelle, Émilise Lessard-Therrien, Mathilde Mantha, Ariane Ouellet, et à tous les autres qui répondent à nos appels de texte. Merci à notre toute petite, mais ô combien efficace équipe de correcteurs qui nous permettent de livrer à chaque mois des textes irréprochables ou presque. Merci aux membres du CA et particulièrement à Marie-France Beaudry, qui a fait un superbe travail à la présidence du CA jusqu’à tout récemment. J’oublie plein de gens, vous savez qui vous êtes, et je vous estime tous grandement.


Je quitte le journal avec la satisfaction d’avoir découvert un milieu culturel d’une énergie et d’un dynamisme extraordinaires, même si j’ai l’impression d’en être encore à mes premiers pas et que mon syndrome de l’imposteur ne s’est toujours pas estompé après un an. C’est tout un privilège que d’avoir pu profiter d’une tribune entièrement libre, sans censure, sans avoir peur de froisser des annonceurs. C’est d’une valeur inestimable. 

 

Je pars l’esprit en paix, car je vous laisse entre les mains de l’amie Jenny, une boule d’énergie qui amène avec elle une solide expérience en organisation et en gestion de bénévoles. Jenny est tombée dans la culture quand elle était petite, possède un énorme réseau de contacts partout en région, et je l’espère, laissera transparaître sa douce folie à travers les pages du journal. Quant à moi, je m’envole vers de nouveaux défis, mais il se pourrait bien que vous me relisiez éventuellement… si on accepte de me faire une petite place ! Salut ! \ 


BALBUTIEMENTS BOHÉMIENS
// Jenny Corriveau, rédactrice en chef toute neuve

Jenny Corriveau

Premiers mots, vingt-sept-mille idées : cet édito marque à l’encre indélébile mes balbutiements à la barre de la rédaction de L’Indice bohémien. Des bourgeons de printemps et des papillons d’excitation, c’est complémentaire je trouve !

 

Je salue tout d’abord l’ami Tommy qui, à force de traiter bohémiennerie, est lui-même devenu bohème. Bon succès au nouvel exilé qui, j’en suis persuadée, nous suivra assidûment via notre plateforme web. L’Indice bohémien, outre-mer ! Merci Tommy !

 

Vous découvrirez au fil des éditions, une rédactrice quelque peu expressive (lire beaucoup), une femme passionnée par la musique, le théâtre, la photographie. Stimulée par le beau, allumée par le vrai, drivée par le bon. Une consommatrice artistique, une épicurienne culturelle.

LA MODÉRATION A BIEN MEILLEUR GOÛT, OU PAS 

Ce printemps, cet été, soyons tendance. Mangeons bio, mangeons local. Buvons sans sulfite, buvons régional. On a adopté la consommation locale côté bouffe, faisons pareil en culture ! Consommons du bon goût et consommons-le chez nous ! 

 

Le printemps est là et le FGMAT inaugurera bientôt la haute saison des festivals. Les terrasses seront bientôt bondées et le soleil réchauffera les berges des cent mille lacs témiscabitibiens. Cet été, je réserve chez-nous ! Et vous ? \