GASTON A. LACROIX

Initiative de la Société d’histoire et de généalogie Maria-Chapdelaine (Dolbeau-Mistassini) en collaboration avec le Regroupement des services d’archives privées agréés du Québec (sociétés d’Histoire), la plateforme LaVoute.tv diffuse du contenu filmique et sonore inédit provenant des centres d’archives des quatre coins du Québec. Selon Marie-Chantale Savard, archiviste et coordonnatrice, LaVoute.tv vient de franchir le cap des 1 000 archives sur sa plateforme et devrait en avoir près de 1 500 d’ici la fin de l’année.

Cette documentation est mise à la disposition de LaVoute.tv par près d’une trentaine de centres d’archives, dont la Société d’Histoire d’Amos qui présente une vingtaine de documents audiovisuels pour le moment : témoignages, entrevues, discours, concerts et autres.

La Société d’histoire d’Amos se distingue à cet effet en Abitibi-Témiscamingue, car il n’y a que la Société d’histoire et de généalogie de Val-d’Or qui y est aussi présente, avec seulement trois documents pour le moment. Et Sylvie Caron, archiviste de la Société d’histoire d’Amos, annonce que d’autres documents s’ajouteront bientôt.

Je me suis cru destiné à écrire cet article, car en effectuant mes recherches à cet effet, j’y ai trouvé une entrevue accordée en 1986 lors du 75anniversaire d’Amos par ma mère, Juliette Cossette-Lacroix. Cette entrevue porte sur la vie de ses deux grands-pères, François-Xavier Cossette et Adélard Massicotte, arrivés dès 1912 à Amos. Elle parle aussi de sa jeunesse, de la religion, de son mariage avec mon père et de la vie au vieux palais de justice d’Amos. Une grande découverte pour moi qui n’était même pas au courant de l’existence de cette entrevue et qui n’avais jamais entendu certains des propos que ma mère a tenus. D’autres pionnières et pionniers connus sont aussi présents en entrevue, dont France Brien, Hector Arcand, M. et Mme Jacques Limoges, Wilfrid Savard, Isabelle St-Onge, Marie-Ange Cossette, Réal Caouette et Élisabeth Dupras.

MISSION

LaVoute.tv a pour mission de rendre accessible et de préserver la mémoire collective en offrant aux organismes partenaires un espace commun de diffusion du patrimoine audiovisuel du Québec. Ces archives comportent autant des films amateurs et des bandes sonores témoignant des mœurs d’une époque que des émissions de télévision communautaire, des années 1920 aux années 2000, concernant des sujets aussi variés que la vie rurale, l’urbanité, la religion, les arts, les sports et loisirs, la santé, la politique, etc.

À la fois passeurs de la mémoire tant collective qu’individuelle, les services d’archives contribuent à la compréhension du passé et à la documentation du présent. Ainsi, ils permettent de mieux appréhender l’avenir de notre société.

ARCHIVES

Cette grande variété de documents audiovisuels dévoilant les mœurs de l’époque de l’ensemble du Québec comprend des contenus authentiques sur des sujets variés, des archives qui nous font voir des images et entendre les voix qu’elles contiennent. Vous pourriez y reconnaître d’anciens bâtiments patrimoniaux de votre ville, y découvrir les dessous du travail dans les chantiers forestiers, y voir des images inédites de la Seconde Guerre mondiale, même y apercevoir des scènes urbaines d’autres pays visités par nos ancêtres ou y entendre des histoires de votre milieu de vie.

ABONNEMENT

Dès maintenant, les abonnées à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) y ont accès gratuitement via son site Web. On peut aussi accéder au site Web de LaVoute.tv à partir de sa page Facebook. Bientôt, la bibliothèque publique d’Amos en offrira aussi l’accès à ses abonnés.

COMMENT CONTRIBUER?

La mémoire et les souvenirs ne doivent jamais se perdre. En vous abonnant, vous faites une différence en contribuant au développement de la plateforme LaVoute.tv et, par le fait même, au maintien des activités du réseau archivistique québécois! Ensemble, préservons notre mémoire collective pour les générations actuelles et futures.


Auteur/trice

Ingénieur forestier pour Domtar Woodlands, la Société d’État REXFOR et puis à son compte, Gaston a pris sa retraite en 2006. De retour sur les terres de sa jeunesse et fort d’un baccalauréat en Études littéraires, il se consacre à l’écriture tout en collaborant avec L’Indice bohémien depuis 2016 à la rédaction de textes et à la distribution du journal.