CATHERINE BESSON, EN PARTENARIAT AVEC TOURISME ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
Après plusieurs réfections, la cathédrale Sainte-Thérèse-d’Avila d’Amos fête son premier siècle. Pour l’occasion, les 21, 22 et 23 septembre prochains, un spectacle hors du commun relatera la grandeur du rêve des bâtisseuses et bâtisseurs de l’époque. Musique, chant, théâtre et vidéoproduction seront au rendez-vous.
UNE CONSTRUCTION AVANT-GARDISTE
Construite en béton armé afin de résister au feu, la cathédrale d’Amos concrétise l’ambition et les rêves des pionnières et pionniers de la région. Quatorze mois de travaux, vingt mille sacs de ciment et le travail acharné des deux mille personnes viennent à bout de la construction de l’ouvrage en 1923. Il faut pourtant encore plusieurs années pour parfaire le monument de style romano-byzantin, inscrit aujourd’hui au patrimoine culturel du Québec. C’est au début des années 1950 que la cathédrale s’équipe d’un orgue de 22 jeux de la célèbre maison québécoise Casavant. Quelques années plus tard, l’intérieur du bâtiment se pare de peintures, de lambris, de marbre, de mosaïques et de vitraux chatoyants. À présent, la silhouette de l’édifice historique fraîchement restaurée s’élève tout naturellement au-dessus de la rivière Harricana pour ponctuer le paysage amossois.
DU PATRIMOINE ET DES GENS D’ICI
Avec plus de 600 places assises, la cathédrale est un lieu de culte et de rassemblement. C’est donc tout naturellement que l’idée d’un spectacle immersif, au sein même du bâtiment, a germé. Joué une première fois en 2013, lors des festivités du centième anniversaire d’Amos, ce récital théâtral écrit par l’historien Pierre Tremblay est réalisé cette année par les Productions du Raccourci. Maude Labrecque-Denis en assure la conception multimédia et Marie-Andrée Caux, la direction musicale. Ce spectacle multimédia produit par la Fabrique Sainte-Thérèse et la Fondation Héritage dispose d’une équipe composée de virtuoses de la région.
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