CAROLINE LEFEBVRE  

Le 18 mars prochain, les librairies accueilleront un livre qui promet de toucher le lectorat en plein cœur. Isabelle Rivest, auteure bien connue, lancera son tout dernier ouvrage Nos mères meurent (Éditions du Quartz) Ce recueil particulier mêle les écrits de sa mère, Francine Turbide, à ceux d’Isabelle, créant une œuvre intime et émotive, un hommage vibrant à une femme qui a marqué sa vie. Ce livre, qui prend racine dans une histoire familiale puissante, est également adapté en pièce de théâtre sous le titre Nos mères meurent et nous n’y pouvons rien

Éditions du Quartz

UNE HISTOIRE ENTRE MÈRE ET FILLE 

Nos mères meurent ne se veut pas un livre de deuil. C’est une ode à la délinquance et un hommage à l’expression qui fait partie de l’ADN familial. Francine Turbide, la mère d’Isabelle, était une écrivaine publique, dont le talent d’écriture était mis au service des autres. Cette femme, riche de vocabulaire et empreinte de beauté, a dû lutter contre une maladie dégénérative qui a altéré ses fonctions cognitives avant de la laisser partir trop tôt. Isabelle, confrontée à cette perte, a voulu lui offrir un baume, une sorte de guérison par les mots. En réunissant les écrits de sa mère avec les siens, elle cherche avant tout à honorer cette femme qui, à ses yeux, ne disparaîtra jamais. 

UNE MÈRE SPIRITUELLE, UNE CONNEXION ÉTERNELLE 

Isabelle décrit sa mère comme étant « profondément spirituelle », une personne qui s’en remettait toujours à « plus grand qu’elle ». L’ouvrage qu’elle publie aujourd’hui va au-delà du simple recueil de souvenirs ou d’hommages. Il s’agit de redonner à sa mère la dignité qu’elle a perdue en raison de la maladie tout en reconstruisant un dialogue, même au-delà des mots. C’est un véritable moyen de renouer les liens, de se connecter à une personne qu’Isabelle porte toujours en elle. 

Photographe : Justine Latour

LES MOTS COMME HÉRITAGE 

Les écrits de Francine Turbide sont imprégnés d’une poésie et d’une puissance qui se retrouvent tout au long du livre. Une citation marquante de Francine : « Mes grands-parents n’avaient pas de racines, mais des algues… sous ce ciel de l’Abitibi-Témiscamingue, qui est plus haut qu’ailleurs. » Ces mots, empreints d’une grande sensibilité, continuent de résonner aujourd’hui. Pour Isabelle, ce recueil est une manière de revivre l’héritage littéraire de sa mère, tout en le transmettant à la génération suivante. Ce livre est aussi un hommage à la beauté des mots, à la richesse d’une langue qui ne cesse de traverser les âges et les âmes. 

UNE BEAUTÉ SANS NOM 

Marie Noëlle Blais, directrice générale et littéraire des Éditions du Quartz, qualifie ce recueil de « beauté sans nom ». Un éloge parfait pour ce livre, qui va bien au-delà de l’écrit littéraire traditionnel. Nos mères meurent est une œuvre qui touche à la fois l’intime et l’universel, une exploration de la perte, mais aussi un hommage à tout ce qui nous unit, à travers les mots et les liens familiaux. 

UNE RENCONTRE À NE PAS MANQUER 

Si vous souhaitez rencontrer l’auteure et découvrir l’univers de Nos mères meurent, Isabelle Rivest sera présente au Salon du livre d’Amos en mai prochain. Ce sera l’occasion idéale de discuter avec elle de cet ouvrage profondément humain, de la manière dont elle a réussi à transformer la douleur en un hommage littéraire, et de partager un moment avec une auteure passionnée par la beauté de l’expression. L’adaptation théâtrale Nos mères meurent et nous n’y pouvons rien offre également une chance unique de vivre cette histoire sous un autre angle.  


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