EN PARTENARIAT AVEC TOURISME ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

Pour la première fois cet été, les gens de Val-d’Or et des environs ont pu se délecter des légumes de la ferme maraîchère Pelures, fondée il y a deux ans par Sophie de Carufel. Cette première saison de production et de distribution constitue une immense réussite pour celle qui caresse la vision de « produire des légumes à échelle humaine pour une consommation de proximité ».

Gracieuseté Sophie de Carufel

UN PARCOURS ATYPIQUE

Sophie de Carufel n’est pas issue d’un milieu agricole. Bien qu’elle ait toujours éprouvé une fascination pour ce milieu et ait longtemps pratiqué le jardinage à petite échelle, jamais elle n’aurait pensé, il y a quelques années, qu’elle se lancerait un jour dans une telle aventure.

Toutefois, après une décennie consacrée au domaine des loisirs et des sports, l’arrivée de la pandémie de COVID-19 a exacerbé les questionnements qui l’habitaient par rapport à son avenir professionnel : « J’ai beaucoup aimé ça, mais je ne me voyais pas poursuivre dans ce domaine à long terme. » Il n’en fallait pas plus pour que la jeune femme se décide à plonger dans l’aventure de la production maraîchère. Désireuse de demeurer ancrée à Val-d’Or, Sophie a suivi entièrement à distance le programme de production maraîchère biologique du Cégep de Victoriaville, en plus d’effectuer du travail bénévole dans des fermes des environs. Émerveillée par la formation et ses apprentissages, elle s’est mise à la recherche d’une terre cultivable : « L’accès à la terre est un énorme défi quand on ne vient pas d’un milieu agricole. Ça nous a pris deux ans pour trouver un endroit et il a fallu être très débrouillards. »

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