La musique a toujours fait partie de la vie des gens de l’Abitibi-Témiscamingue. Rappelons-nous les pionniers avec leurs violons, leurs accordéons, etc. Depuis la fondation de la région, les gens se rassemblent en famille et entre amis pour se divertir. Les styles de musique ont changé avec le temps, mais dans nos cœurs, ces changements se font toujours faits en douceur.
Voici quelques organisations qui nous ont fait vibrer.
La Chorale de La Sarre
La Chorale de La Sarre voit le jour en 1937, grâce à l’abbé Fernand Biron. Elle comptait une trentaine de choristes mixtes. Le successeur de l’abbé Biron, Armand Alain, change le nom de la chorale en 1950 pour La Chorale St-André. En 1966, le directeur de la Chorale, André Verret, en place depuis 22 ans, décide avec Liliane Perreault Mercier et un groupe de choristes, de changer le nom pour celui de Les Frédérics.Le premier concert de la formation est présenté à l’occasion de la fête des Mères et du cinquantième anniversaire de La Sarre, au printemps 1967.
Plusieurs directeurs se succèdent durant ces 25 années. Les Frédérics, sous la direction d’Anne-Marie Audet, cessent leurs activités en 2004.
Les petits chanteurs de l’Immaculée
La manécanterie se forme en 1956-1957, grâce à l’initiative du frère Conrad Morissette. Le 15 septembre, la sélection des voix se fait parmi les garçons de la 4e à la 12e année. Les jeunes chanteurs font leur première apparition en public au poste de radio CKLS où l’on nomme officiellement la chorale : Les Petits Chanteurs de l’Immaculée. En 1969, les responsables prennent la décision de cesser les activités de la chorale.
La Fanfare l’Harmonie
Cette fanfare est devenue célèbre avec ses cuivres et ses percussions. Elle est fondée en 1923 par le directeur J. P. E. Vallée. En 1938, le notaire Jules Lavigne, un grand mélomane qui jouait de la flûte traversière, prend la direction de la fanfare L’Harmonie de La Sarre, et ce, jusqu’en 1958. En 1924 et 1925, la fanfare remporte deux coupes provinciales lors de concours organisés par Athanase David, secrétaire de la province de Québec. Les dimanches après-midi, la fanfare parade en ville lors d’évènements spéciaux, ce qui attire une foule nombreuse. La fanfare l’Harmonie met fin à ses activités en 1958.
L’école de musique d’Abitibi-Ouest (EMAO)
En septembre 1984, un groupe de professeurs de musique se réunit et ouvre les portes de l’École de musique en Abitibi-Ouest. Elle regroupe Romain Gagnon, Liliane Perreault, Myriam Lapierre, Jocelyne Beaulieu, Lucie Robitaille et Richard Marchand. Les objectifs de départ sont de permettre à des gens de développer leurs aptitudes pour la musique et de susciter l’intérêt de la population d’Abitibi-Ouest.
Folklore, Orchestres et Disco
Dans les années 1950, on retrouve des groupes folkloriques tel que Les Troubadours de la salle Cécile. On profite également, dans les années 1960 et 1970, de plusieurs orchestres populaires : Les Monaco de Taschereau, Les Rubis de Villebois, Les Benjamins de La Sarre, etc. Les discos font ensuite leur apparition dans les années 1970. Notons la Disco Nord avec Rémi Tremblay et autres. Comme chanterait Francis Cabrel :
« Mais ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord
Et ça continue encore et encore
C’est que le début d’accord, d’accord »