Afin de perpétuer la tradition en mai, plusieurs événements de distribution d’arbres et de plantation se tiendront en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec. De janvier à la fin mai, l’Association forestière de l’Abitibi-Témiscamingue (AFAT) reçoit les demandes de projets et coordonne les quantités de plants par essence alloués par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) pour la région. Les plants proviennent de la pépinière publique de Trécesson et sont les mêmes que ceux utilisés pour les travaux sylvicoles de reboisement sur les terres publiques et privées. Les différents événements seront publiés dès la mi-avril sur le site Web du MRNF

Les essences et les quantités d’arbres varient d’une activité à l’autre. N’hésitez pas à visiter le lieu le plus près de chez vous. Il s’agit, dans la plupart des cas, d’activités qui se veulent rassembleuses et communautaires, en cette belle période de renouveau de la végétation. 

Crédit : Marjorie Paletta

LA FAÇON DE PROCÉDER AVEC LES PLANTS 

Les plants distribués sont robustes, prêts à reverdir un chantier après coupe laissé à lui-même en forêt. Néanmoins, ils demeurent fragiles une fois sortis de la pépinière. Ces petits plants doivent être gardés humides jusqu’au moment de les mettre en terre. Il faut leur trouver un lieu adéquat, où ils pourront grandir à l’abri des piétons, des véhicules et de la neige entassée. Le sol est souvent compacté à proximité des activités humaines et l’idéal est de creuser un bon trou rempli de terre meuble. Il est aussi important de dégager les plants des plantes annuelles pendant les premières années. Les plants peuvent aussi vivre en pot en attendant de trouver un emplacement définitif, mais le pot doit être isolé du froid sec de l’hiver sous une couche de neige (lâche et non compactée). 

Les arbres peuvent être d’heureuse compagnie par la suite, et somme toute, la litière qu’ils produisent n’est pas si embêtante! 

Les différentes essences disponibles dans la région sont précisées sur le site Web de l’AFAT

Ce texte a été rédigé en collaboration avec Valéry Sicard, agente de développement au sein de l’AFAT.