CLAUDINE GAGNÉ
(EN PARTENARIAT AVEC TOURISME ABITIBI-TÉMISCAMINGUE)

Le 4 janvier 2021, après un long trajet tumultueux, Oumaïma arrive en plein cœur de l’Abitibi-Témiscamingue, au milieu de l’hiver et de la pandémie. La Marocaine de 27 ans, quelques mois auparavant, ne connaissait rien d’Amos et de la région. Voilà qu’aujourd’hui elle y termine sa maîtrise, en plus de s’impliquer au sein du Mouvement de la relève d’Amos-région (MRAR). Oumaïma nous raconte son histoire et son arrivée dans la région.

Oumaïma Ejbarba vient du Maroc, plus précisément de la ville d’Errachidia, au sud-est du pays. Loin de sa sœur et de ses parents, elle fait sa maîtrise chez nous, au sein du Groupe de recherche sur l’eau souterraine (GRES) à l’Institut de recherche en mines et en environnement (IRME) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). La question qui nous brûle les lèvres est : Comment Oumaïma s’est-elle rendue jusqu’à nous?

J’ai commencé un doctorat pendant la première année de la COVID, mais je n’aimais pas trop [ça], alors j’ai cherché ailleurs. J’ai commencé par la France. Tout était fermé à cause de la pandémie et je n’avais pas beaucoup de temps. Alors, je me suis dit, « Pourquoi ne pas essayer le Canada, le Québec? » J’ai donc contacté deux professeurs à l’UQAT. L’un deux, Vincent Cloutier, avait un sujet de recherche financé. Alors, j’ai passé une entrevue et ça a bien été. Cela étant, j’ai appris que c’était à Amos. J’avais aucune idée c’était où. Pour me mettre dans le contexte, mon professeur m’a expliqué qu’il faisait, le froid et tout. Je me suis dit, « Pourquoi ne pas faire cette expérience? »

Outre la température glaciale et la pandémie, comment s’est passé ton accueil?

Avant de venir, j’ai cherché un appartement. J’ai finalement trouvé une chambre à louer grâce à l’aide de mon professeur et de la secrétaire. Je suis donc arrivée chez Mario Larochelle, qui m’a chaleureusement accueillie. Quand je suis arrivée, j’ai vu que tout était blanc. Chez nous, au Maroc, on n’a pas beaucoup de neige. Là, j’ai vu des dunes de neige et je me suis dit « C’est quoi ça? » À part le froid, il n’y a rien qui m’a surpris. Les gens ici me sourient et me disent bonjour. Il y a pas mal de fois où des gens m’ont arrêté dans la rue pour me demander d’où je viens. Les gens sont curieux, mais ils restent polis.

En ce qui concerne ton sujet de recherche, est-ce que tu peux me dire ce que ça mange en hiver? Explique-moi de quoi il s’agit.

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