Le Festival de musique trad Val-d’Or propose sa 5e édition du 2 au 6 novembre prochain, avec une quinzaine de spectacles, dont ceux de la Bottine souriante, de Mélisande Electrotrad et de Genticorum, en plus d’une dizaine d’ateliers ouverts aux festivalières et festivaliers. Une édition anniversaire qui confirme l’importance de ce festival dans le paysage culturel régional.

Les grandes nouveautés du 5e anniversaire

Pour multiplier les occasions de rencontres autour de la musique trad, deux propositions hors festival ont été créées pour ce 5e anniversaire. La fête a commencé en juin par la présentation de cinq soirées-spectacles, une par territoire de MRC, composées des groupes Les Fous et Samedi. Comme lorsque nous souhaitons que la fête s’éternise jusqu’au petit matin, la traditionnelle veillée dansante du samedi du Festival a été déplacée au 30 décembre et portera le nom de la « Veillée de l’avant-veille »!

Parmi les autres nouveautés, mentionnons les shows cachés. Il s’agit de courtes prestations acoustiques présentées dans des lieux inusités de Val-d’Or qui seront dévoilées une heure avant chaque événement, directement sur la page Facebook du Festival. Les adeptes de musique trad des villes avoisinantes seront aussi choyés. Les groupes Genticorum et Les Fous seront de passage à Malartic le jeudi 3 novembre, alors que la formation Samedi sera à Senneterre le vendredi 4 novembre. 

Découvrir par le partage de connaissances

Comme le rappelle avec enthousiasme Karine Roberge, présidente du Festival de musique trad Val-d’Or, le milieu de la musique trad est basé sur le principe d’inclusion : « C’est inclusif, il n’y a pas de hiérarchie entre les musiciens et les festivaliers, c’est rassembleur comme nous savons l’être ici à Val-d’Or! »

La journée du samedi est consacrée à une colossale proposition d’ateliers afin de découvrir les différentes disciplines de la musique trad. Harmonica, guitare, violon, podorythmie, gigue et percussions : petits et grands, néophytes ou chevronnés auront la chance de découvrir ou de perfectionner leurs connaissances. Cette portion demeure un incontournable pour le comité organisateur, car elle est au cœur même de la mission du Festival, soit de faire tomber les préjugés parfois tenaces autour de la musique trad et de faire découvrir cet univers rassembleur en partageant les connaissances et la passion de la musique trad.

La passion d’une équipe dévouée

Malgré la jeunesse du Festival, les deux dernières éditions marquées par la pandémie et les mesures sanitaires, ainsi que le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre, l’équipe réussit le pari de conserver une implication sans bornes de ses bénévoles dévoués, une situation enviable pour n’importe quel événement ou festival. Le secret de ce succès? Karine Roberge l’attribue entre autres au noyau serré d’adeptes du comité organisateur, mais aussi, au plaisir contagieux émanant de l’événement. Elle y va d’une image forte pour expliquer le travail d’équipe qui règne parmi les bénévoles : « C’est comme une gang de chiens de traîneau qui travaillent ensemble. Quand tu vois l’autre courir à côté de toi, tu cours toi aussi, tu veux l’aider. J’pense que c’est ça le secret! »


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