C’est dans l’esprit des fêtes que les membres du Cercle de Fermières de Laverlochère se préparent à leur bazar annuel qui se tiendra le 5 décembre à la salle Le Pavillon de 11 h à 15 h. L’événement a lieu depuis une quinzaine d’années et, chaque fois, les citoyennes et les citoyens y viennent en grand nombre pour y dénicher de belles trouvailles, une occasion en or pour compléter les cadeaux de Noël et pour y rencontrer des « gens de la place ».

Ginette Mayer, présidente du Cercle de Fermières de Laverlochère depuis près d’une décennie, participe au bazar depuis le début. « Dans le temps, c’est Béatrice Roy, une fermière de notre Cercle, qui avait parlé d’un bazar. L’idée a fait son chemin tranquillement et le rassemblement annuel a vu le jour pour montrer ce qu’on fait et pour vendre nos confections. Déjà, on faisait un dîner, mais ça nous enlevait de la place. On prenait la moitié de la salle pour le dîner et l’autre moitié pour le bazar. Avec la pandémie, on ne pouvait pas servir de dîner, et on a aimé ça. On a pris la salle au complet et on a vendu beaucoup plus. » D’ailleurs, l’année 2020 a été l’une des plus achalandées. Ce sont environ 200 personnes qui ont foulé le portique de la salle municipale. Il faut savoir que la municipalité fusionnée Laverlochère-Angliers compte moins de 1000 habitants. « D’habitude, c’est surtout des gens de Laverlochère qui se déplacent, mais l’an passé, il y avait beaucoup de nouveau monde, qu’on n’avait jamais vu. Il venait d’ailleurs. »

Les produits vendus sont tous confectionnés par les fermières. On y trouve un bel amalgame de l’habituel des expositions et des marchés de Noël : artisanat, couture, tricot, broderie, tissage, pâtisseries, desserts, tourtières, tartes, surprises et nouveautés. La seule condition pour y exposer : être membre du Cercle de Fermières de Laverlochère. « Il ne faut pas nécessairement habiter à Laverlochère pour faire partie de notre Cercle. On a des dames d’ailleurs qui y sont membres. » Au bazar, on compte une douzaine et parfois même une quinzaine d’exposantes.

Pour ces fermières, le bazar est aussi une occasion de « donner au suivant ». Une table est réservée à la Fondation Olo qui aide les familles à faible revenu à mettre au monde des bébés en santé. Ainsi, sur une base volontaire, les exposantes donnent quelques-unes de leurs confections, et tout l’argent amassé des produits vendus à cette table caritative est remis à la Fondation. « Pour avoir un bébé Olo, il faut donner 360 $. On va se chercher un bébé Olo presque chaque année. Les fermières sont très généreuses », mentionne Mme Mayer. En parlant de générosité, il faut mentionner que la municipalité prête gratuitement la salle à l’organisme local pour que celui-ci y tienne son événement annuel.

Ce bazar est donc un incontournable du programme annuel des fermières de Laverlochère. « On est une belle équipe. On s’épaule et on s’amuse. C’est aussi une satisfaction personnelle pour la plupart. On encourage les gens à venir nous voir. Ils vont peut-être découvrir des surprises. » L’invitation est donc lancée!


Auteur/trice

Originaire du Témiscamingue, Dominique Roy est enseignante au secondaire depuis 1999. Elle complète actuellement une maîtrise en éducation spécialisée en formation à distance. Sa grande passion : la langue française. Ses passe-temps préférés : lire et écrire. D’ailleurs, elle rédige des articles à la pige pour quelques journaux et magazines depuis plusieurs années en plus de conceptualiser, rédiger et réviser des ressources pédagogiques. Son premier article pour L’Indice bohémien, elle l’a écrit en octobre 2011, et cette collaboration perdure depuis tout ce temps.