L’Indice bohémien s’est entretenu avec Sarah Morasse, musicienne originaire de l’Abitibi-Témiscamingue et membre depuis 2011 du groupe The Wildwood Family. En spectacle le 5 octobre dernier au Petit Théâtre du Vieux-Noranda lors du Festival des guitares du monde en Abitibi-Témiscamingue (FGMAT), Sarah Morasse était particulièrement ravie de faire partie des festivités. « C’est vraiment un honneur! C’est un gros festival de renommée internationale. C’était très excitant de faire partie de cette belle programmation », dit-elle. Ce bonheur de faire partie de cette 17e édition était effectivement palpable. Le groupe s’est amusésur scène. « Nous sommes toujours reçus de façon très chaleureuse et humaine, autant par le public que par l’organisation », mentionne Sarah.
The Wildwood Family revisite les grands classiques de la chanson country-folk des années 1930 jusqu’à aujourd’hui. Étonnamment, ce style musical n’a pas toujours fait partie de leur vie ou de leur jeunesse. C’est un genre qu’ils ont appris à découvrir en vieillissant et ils sont tombés amoureux de celui-ci. « Nous n’étions pas très admirateurs de country quand nous étions jeunes, mais c’est un répertoire que nous avons appris à aimer au fil du temps, et maintenant, nous sommes vendus! », dit-elle, très enthousiaste. Pour ce qui est de l’origine du nom du groupe, Sarah en avait long à dire, et l’histoire est très cocasse : « C’est une longue histoire! On s’appelait The Wildwood Flowers, comme la chanson de la Carter Family. Puis, en préparant notre première apparition au FGMAT, ma tante, qui s’occupait de la programmation, nous a mentionné que nous n’étions pas les seuls à nous appeler comme ça. On a donc décidé de changer de nom. Pour rester dans l’esprit du country, où les familles en band sont populaires, on a décidé d’y aller pour The Wildwood Family! Plusieurs années plus tard, nous avons appris que l’autre band avait décidé de changer de nom parce qu’il avait entendu parler de nous! Donc, The Wildwood Flowers est maintenant libre, si quelqu’un est preneur! » nous dit Sarah en riant. Le groupe a vraiment une belle chimie sur scène. Dix ans de vie commune et de tournée, ça se reflète dans leur spectacle. Le groupe est d’ailleurs très drôle et l’humour est omniprésent. On se trouve ben drôles, nous aussi! Et le public embarque avec nous, donc on s’amuse beaucoup. »
Concernant leurs projets, The Wildwood Family est en préparation d’un album avec des compositions originales. « On est en période de création en ce moment! On a quelques compos et maquettes et nous allons travailler avec Yves Marchant, également originaire de la région. Le tout se fera avec notre réalisateur chouchou, Simon Walls, au studio d’enregistrement Sophronik à Montréal. » La date de sortie n’est pas encore connue. Le groupe se donne encore quelques mois pour écrire et prendre le temps de sortir un projet qui lui ressemble.
En terminant, L’Indice bohémien a voulu connaître leur plus grand rêve. « Je ne peux pas vraiment répondre pour tout le band, répond Sarah, mais m’établir sur la scène anglophone tout en gardant nos chansons francophones. Je reviens de Nashville, et disons que ça m’a fait rêver un peu », dit-elle avec le sourire.
Nous avons déjà hâte de les revoir sur scène et d’entendre leur nouveau projet. En attendant, vous pouvez les suivre sur toutes les plateformes numériques et les réseaux sociaux pour en savoir davantage.