L’action communautaire peut prendre différentes formes auprès d’une population comme celle de Val-d’Or. C’est grâce à celle-ci que les plus démunis peuvent espérer avoir une vie meilleure. De nombreux organismes soutiennent la communauté valdorienne, mais cette chronique portera sur un en particulier : le Service d’entraide familiale de Val-d’Or.
Avant l’organisation officielle d’un centre pour offrir des services à la population plus démunie, l’aide à celle-ci provient de divers organismes ou de clubs sociaux comme la St-Vincent-de-Paul, les Filles d’Isabelle, les Chevaliers de Colomb et autres. La Ville de Val-d’Or, par l’entremise de son service policier, offre aussi des repas aux chômeurs. Chacune de ces entités a sa propre campagne de souscription et cela peut devenir étourdissant pour les citoyens. On décide donc de créer un organisme unique pour gérer ces questions. Le projet reçoit l’aval de la Ville et obtient son soutien financier, pour voir le jour en janvier 1954. Le nouvel organisme porte le nom de Centre de Bien-Être Val-d’Or-Bourlamaque Welfare Center. L’âme dirigeante de ce centre est Simone Nadeau, qui y travaille pendant les douze années de l’existence du centre. Les services offerts se déclinent dans deux grands secteurs : assistance publique ainsi qu’un comptoir de vêtements et distribution dénommé L’Ouvroir. Les services sont variés : don de vêtements, popote roulante, hébergement, paniers de Noël, etc.
Parallèlement, un autre organisme voit le jour en 1964. Il s’agit de l’Entre-Aide familiale de la paroisse Saint-Sauveur, qui offre sensiblement les mêmes services que le Centre de Bien-Être. À la fin de l’année 1966, on fusionne les activités des deux organismes. Le nouvel organisme est nommé Service d’entraide familiale de Val-d’Or et ses lettres patentes sont datées du 27 août 1968. La direction est prise en charge par Rita Fortin jusqu’en 1972. Les directrices qui lui succèderont sont Berthe Fugère, Colette Fortin, France-Claude Goyette, Karine Roy et Nathalie Boisvert, qui est toujours en poste.
Le Service d’entraide familiale propose aujourd’hui des services similaires, notamment la vente de vêtements, objets et meubles usagés. Globalement, la mission reste la même. On vise « l’amélioration des conditions de vie des moins bien nantis de sa communauté[i] ». Trois axes appuient cette mission : l’engagement communautaire, l’engagement environnemental et l’engagement envers l’intégration au marché du travail.
[i] Citation tirée du site Internet du Service d’entraide familiale de Val-d’Or