Le défi consiste à flairer le sens des mots gras soulignés et de les remplacer par ceux du quotidien et, ensuite, de vérifier votre perspicacité avec le dictionnaire (Réf. Petit Larousse 2011).
Une année internationale de la paix (16e du genre)
Je rêve d’une année de paix circumterrestre. Alors les va-t-en-guerre, les harengères et les vipères ne seront plus à cran mais à quia. Le soir, dans les rues, les arsouilles cesseront leurs algarades et ne chouineront plus. Même la corneille craillera moins fortement. Les mérinos apprendront à se défendre. Les mornifles et les torgnoles seront du passé. Les pisse-froid se feront pitres pour enfin se poiler. On ne craindra plus les tire-laine, les trublions et les trimardeurs car le vulgum pecus aura disparu.
Les soldats chanteront des ariettes et leurs généraux se feront anachorètes. Ceux qui souffrent d’amusie reboiseront les blancs-étocs. On fondra les armes pour construire des ponts entre les nations et des casseroles pour placer dans le cabas ou sous le cache-misère des itinérants. Les missiles et les bombes se brésilleront. Palestiniens et israélites s’énamoureront.
Les policiers ne porteront plus de pistolet et deviendront amènes. Les freluquets autant que les malabars pourront devenir argousins. On ne caillassera plus personne. Les narcotrafiquants cesseront de stipendier les petits revendeurs et turbineront comme jardinier pour vendre de la vraie farine. Les diplomates négocieront sans ambages ni arcanes. Les dictateurs cesseront la caviarde.
Les parents ne chiffonneront plus les professeurs et les immigrants seront cocolés. Même les pêcheurs couperont l’ardillon de leur agrès. Les péculats et la ploutocratie auront cessé. Les rupins ne ratiboiseront plus les faibles et finiront de blouser leurs clients. L’agio des banques sera grandement réduit. La phallocratie deviendra une inconnue. Les monastères connaîtront moult vêtures comme jadis.
Rêver c’est vivre et sur… vivre ! \