À peine les vacances sont-elles terminées que vient le moment des achats et de la planification pour le retour à l’école. Puis, il y a les activités parascolaires, le casse-tête des horaires et les files d’attente à l’inscription afin d’offrir à nos enfants les meilleures possibilités de se développer. Un retour attendu laissant présager, par la magie de l’apprentissage, de beaux accomplissements intellectuels. Il n’y a rien de plus beau que de voir un enfant s’épanouir et apprendre…

Quoique stimulantes, ces rentrées nous ramènent les deux pieds bien ancrés dans notre routine après le relâchement de la période estivale. Je ne sais pas pour vous, mais cet été, avec les enfants, les appareils mobiles m’ont plus ou moins posé de problèmes. Je dois admettre que je n’en suis pas à la période tumultueuse de l’adolescence. Puis, avec les vacances en camping, la plage, le soleil, pas le temps de s’en ennuyer.

Mais maintenant qu’on a soufflé un peu, que le calendrier a bel et bien repris sa place sur le frigo et que le quotidien refait surface, qu’advient-il des habitudes de consommation du numérique au sein de notre foyer? Combien d’heures nos enfants passent-ils sur la tablette, l’appareil mobile, l’ordinateur et j’inclus ici la télévision? Et nous, combien de temps passons-nous devant nos écrans plutôt qu’avec nos enfants? Parce que la meilleure éducation est souvent celle qui se fait par l’exemple. Se questionner, c’est d’emblée vouloir s’améliorer.

Pour m’aider dans cette réflexion et ainsi m’aider à guider mes enfants à travers cette nouvelle réalité, j’ai eu connaissance d’un feuillet écrit par Michèle Bourdon et publié avec le soutien du Centre intégré universitaire de santé et services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Être parent version numérique. Ce document permet de prendre du recul sur notre propre utilisation du numérique, mais également sur des aspects tels que l’image numérique, la sécurité, la cyberintimidation et le temps d’utilisation.

Un document à accrocher par-dessus notre calendrier de frigo parce que la planification ne remplacera jamais l’attention et l’écoute que l’on porte à nos enfants… \


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