Jusqu’au 22 mars prochain, la Société d’histoire d’Amos présente un tour d’horizon de l’industrie forestière d’Amos. Historiquement associée aux activités tertiaires telles l’éducation et la santé, Amos est une localité fortement marquée par l’exploitation forestière, et ce, dès sa fondation. Depuis la toute première entreprise de bois de sciage construite sur les rives de l’Harricana en 1912 jusqu’à l’usine Donohue Normick, les photos d’archives montrent l’évolution de cette industrie, fleurons du développement économique d’Amos.

Des scieries de Napoléon Paquette, de Massicotte et Marchand, d’Émery Sicard, de Frank Blais, de Beauchemin en passant par celles plus récentes de Carrière, d’Ayotte, de Therrien et de Blanchet, les visiteurs pourront se faire une idée de l’importance de cette activité économique dans l’histoire et le développement amossois. Les adeptes d’histoire y apprendront notamment le contexte et les circonstances qui ont conduit à la construction de l’usine de papier journal Donohue Normick, projet mis en route par la famille Perron de La Sarre.

On pourra aussi constater toute l’évolution qu’a connue l’industrie forestière en 60 ans. Dans les années 1910-1930, les petits entrepreneurs locaux étaient approvisionnés par les colons qui défrichaient leurs lots à coups de hache et box saw. Aujourd’hui, ce sont des « monstres mécaniques » qui coupent et entassent les arbres. Des « teams de chevaux » aux énormes camions qui transportent le bois, c’est toute une époque qui défile sous nos yeux.

L’exposition De la scierie de Napoléon Paquette à l’usine de papier journal Donohue  Normick de la Société d’histoire d’Amos est présentée en complément de l’exposition Générations – Quand le papier est une histoire de famille du Centre d’exposition d’Amos. Une fois sur place, aussi bien en profiter pour voir les deux!


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