Après avoir offert La Casquette de Simon et Le bonheur d’Antoine mettant en vedette de jeunes ados aux prises avec l’intimidation et les gangs de rues, l’auteur valdorien, Stéphane Laroche, nous entraîne cette fois dans l’univers des adolescentes.

Avec Un amour de rebelle, son cinquième roman qui vient tout juste de paraître aux Éditions de la Paix, on entre de plein pied dans la vie de Laurie Saint-Germain, une jeune fille d’environ 16 ans, en crise d’identité. Elle déteste tout ce qui l’entoure : l’école, son emploi étudiant, les exigences parentales et surtout, d’être éloignée de son amoureux.

«Je voulais faire un roman le plus réaliste possible, le plus collé sur la réalité. Je veux toucher les valeurs humaines, les enjeux qui nous concernent, qui gravitent autour de nous», explique l’auteur qui, pour la première fois, décidait de situer l’action d’un de ses romans dans un lieu précis, Val-d’Or, en l’occurrence. «Mon héroïne est en secondaire 4. En chicane avec sa famille, la seule affaire qu’elle aime c’est sa guitare, c’est la musique, son chum Fred qui est déménagé à Québec, alors qu’elle reste à Val-d’Or. Je voulais le plus possible que les adolescentes se retrouvent à travers elle. Une jeune rebelle qui vit son premier amour».

Après en avoir terminé avec le processus d’écriture, Stéphane Laroche constitue toujours un petit comité à qui il confie ses écrits, afin de valider ses propos. Il a procédé de même avec un Amour de rebelle. «Je l’ai fait lire par la petite gardienne de mes enfants et par un passionné de musique, parce que ça baigne dans la musique, pour qu’il me donne des conseils. Au début quand j’écris, personne n’est au courant de l’histoire, car je ne veux pas subir d’influence.»

L’auteur qui revient d’un salon du livre à Gatineau sera présent en mai au Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue et probablement à celui de Montréal en novembre. «J’ai besoin d’accompagner mes livres dans leur vie. J’aime aller dans les écoles, les salons du livre pour les présenter. Écrire est une passion. Je ne pourrais plus m’en passer. À cette période-ci de ma vie, c’est difficile d’arrimer le travail, la famille et l’écriture. J’essaie de ne pas trop affecter ma vie de famille, mais j’aimerais bien que mes enfants puissent m’accompagner un jour dans les salons du livre auxquels je participe.»

Le prolifique auteur est actuellement à rédiger un autre roman axé cette fois sur le choc des valeurs entre différents états de vie. Par ailleurs, c’est en mai qu’on saura s’il a remporté un Prix littéraire Hackmatak Le choix desjeunes avec La casquette de Simon.


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