Au printemps dernier, j’ai eu l’opportunité de visiter les studios de WB Games Montréal. J’ai été accueillie par son vice-président et chef du studio, Martin Carrier… et une statue géante de Robin construite en LEGO. Impressionnant! Normal puisque c’est WB Games qui publie les jeux de la franchise LEGO, dont le plus récent LEGO Batman 2 :
DC Super Heroes.


Fort réputé, le studio québécois a obtenu le contrat d’adapter pour la Wii U le jeu d’action et d’aventure Batman Arkham City lancé à la fin de 2011 pour les consoles PlayStation 3, Xbox 360 et PC. Batman Arkham City Armored Edition est identique à celui paru un an auparavant, mais WB Games Montréal l’a adapté aux fonctionnalités uniques de la nouvelle console de Nintendo. Le contrôleur GamePad est utilisé pour gérer l’arsenal du Chevalier Noir et afficher la carte de la ville d’Arkham, grâce à son écran tactile. C’est tout le Batordinateur qu’on tient dans nos mains!


En plus d’y jouer sur la télé comme une console de salon classique, j’aime le fait qu’on puisse le faire directement également à partir du contrôleur, comme on le ferait avec une console portative. Une armure exclusive a été développée pour Batman et Catwoman. Par ailleurs, une commande déclenche un super pouvoir décuplant momentanément la force de frappe des héros qui accumulent de l’énergie lors des combats, en plus de leur donner une précision accrue pour repérer les ennemis.


Sorti en même temps que la console Wii U le 18 novembre dernier, Batman Arkham City Armored Edition inclut tous les contenus téléchargeables du titre original, ainsi que l’épisode supplémentaire Harley Quinn’s Revenge se déroulant après l’histoire de base. Cette version de Batman Arkham City est donc complète. Si vous possédez déjà le jeu original, inutile de le racheter puisque c’est la même aventure. Pour les autres, c’est un must.


Le temps d’un café, j’ai pu faire le tour des deux étages à aire ouverte que comprend la filiale du célèbre studio de cinéma fondé par les frères Warner. C’est plusieurs mois plus tard que j’ai compris l’importance des graffitis de Batman dessinés un peu partout sur les ardoises de l’endroit, le développement d’un jeu étant toujours soigneusement tenu confidentiel. Tout ce que je peux dire est que Martin Carrier et son équipe font de ce bureau montréalais un studio de développement de jeu incontournable.


Lors de ma visite chez WB Games Montréal, il y a déjà presque un an, j’ai rencontré plusieurs fiers Abitibiens. Julie a étudié à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue en création et nouveaux médias, Vincent est le frère d’un ancien collègue de travail et Manu porte fièrement son chandail de Tatouage 117. Martin Carrier est lui-même originaire de La Sarre et passe souvent dans le coin où il possède un chalet. «C’est important de faire connaître la région à mes enfants, qu’ils sachent d’où je viens. C’est leurs racines», explique-t-il. Existe-t-il une clique abitibienne chez WB Games Montréal? On dirait bien!