Après sa participation au duo Dobacaracol, Caracol fait cavalière seule pour une deuxième fois, suite à l’album L’arbre aux parfums. Elle nous démontre l’unicité de sa voix, appuyée par une poésie simple et bien sentie. Le naturel, la douceur, l’espoir et l’amour colorent cet opus d’un blanc lumineux. Les harmonies vocales apportent une chaleur bienvenue. Les airs dominés par la guitare se font tantôt pop, tantôt folk. Mon coup de cœur va à la chanson Certitudes, sur les détours de la vie, les épreuves qui finalement valent la peine d’être vécues et font avancer. De plus, le tout est couronné d’un superbe vidéoclip. Comme chanson ver d’oreille, c’est Je volerai ton baiser qui gagne : « Sourire à la grâce / Des étoiles gelées / Au sommet de la nuit / Je volerai ton baiser ». L’émouvante Beauté terrible, écrite à la suite d’une catastrophe naturelle, adopte un point de vue plutôt positif sur le sujet : « Le monde est d’une sombre beauté / D’une beauté terrible / D’une beauté à fendre l’âme / Mais il faut vivre ». L’auteure-compositrice-interprète a remporté le prix Génie de la meilleure chanson originale pour la touchante Quelque part, créée expressément pour le film Starbuck dans des délais très serrés. Quand les grands esprits se rencontrent… Ceux qui en redemandent pourront acquérir le mini-album anglophone Shiver, créé dans la même période que Blanc mercredi.

4/5


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