Si la nouvelle maison Les Éditions du Quartz y est pour quelque chose, il n’en demeure pas moins que s’observe depuis quelques temps, dans la Vallée-de-l’Or, un véritable boom littéraire. Le phénomène, s’il en est un, semble reposer sur un vaste potentiel en auteurs de tous âges et dont les formes d’expression sont aussi riches que variées. Un peu d’exploration…

Val-d’Or littéraire

Les Éditions du Quartz, en collaboration avec le Service culturel de la Ville de Val-d’Or, fait paraître ces jours-ci Val-d’Or littéraire, un recueil collectif qui réunit poésie, contes, nouvelles et essais.  Y participent des auteurs dont la réputation n’est plus à faire, tels Denys Chabot et Anne-Michèle Lévesque et d’autres dont les textes paraîtront pour une toute première fois. « 22 personnes ont répondu à un appel de textes que nous avons diffusé dans les médias et dans nos réseaux de contacts.  Nous avons retenu 13 auteurs et 17 textes », explique Paul-Antoine Martel, du Service culturel de la Ville de Val-d’Or, celui qui a piloté le projet.  « On voulait donner le goût aux gens d’écrire mais aussi offrir une sorte de panorama de ce que pouvait être la créativité littéraire à Val-d’Or », ajoute-t-il. Les auteurs René Duval, Bruno Crépeault et Daniel Saint-Germain y collaborent aussi.

East Malartic, 1947

Publié il y a de cela une dizaine d’années, le roman historique de Gilles Massicotte a aussi retenu l’attention de la nouvelle maison d’édition.  « On s’est dit qu’il fallait absolument reprendre cette œuvre-là », de dire Denis Cloutier, des Éditions du Quartz.  Le roman raconte un fait réel, soit un incendie survenu en 1947 dans une galerie de la mine East Malartic, au cours duquel plusieurs mineurs ont trouvé la mort. Au moment d’écrire ces lignes, aucune date n’était arrêtée pour le lancement de cette seconde édition du roman.

La mémoire du funambule

« C’est une sorte de Fred Pellerin du roman, on y croit beaucoup en cet auteur, il a beaucoup de talent », dit Denis Cloutier au sujet de Bruno Crépeault.  La mémoire du funambule sera lancé au Salon du livre de Rouyn-Noranda. Il s’agit d’un premier roman pour cet auteur de la Vallée-de-l’Or, qu’on dit très prometteur.

Le bonheur d’Antoine

L’auteur Stéphane Laroche a déjà remporté le Prix littéraire de l’Abitibi-Témiscamingue avec cette histoire.  Lui qui avait déjà à son actif trois romans jeunesse, il s’est attaqué cette fois à un autre défi, celui de l’adolescence. « C’était un défi parce qu’il m’a fallu développer davantage les personnages, même chose pour les situations. En plus, il y a deux niveaux de narration, car l’histoire se promène entre l’adolescence d’Antoine et le présent, alors qu’il a 46 ans », explique l’auteur.  Le bonheur d’Antoine est publié aux Éditions de la paix; il a été lancé le 28 mars dernier à la Bibliothèque de Val-d’Or.

La princesse qui avait perdu contre le destin

Maxime Bolduc est âgé de 16 ans. Si ce  roman est son premier, il dit écrire depuis longtemps. « Plus sérieusement depuis que j’ai 12 ans mais alors que je ne savais pas vraiment écrire, je demandais à ma mère d’écrire les mots à ma place », dit le jeune Malarticois. Il signe un premier roman de 382 pages (!) qu’il publie à compte d’auteur.   


Auteur/trice