La culture et les arts ont toujours intéressé la responsable des spectacles et des festivités de la Ville de La Sarre, à un point tel qu’elle a tout d’abord choisi d’en faire son sujet d’études. Pourtant, c’est une suite de hasards qui l’ont menée dans ses fonctions actuelles.
Après un an d’étude dans un programme trop théorique pour elle – Histoire de l’art –, Marie-Luce revient en région avec l’idée d’y prendre une année sabbatique. C’est à ce moment qu’elle entre en contact avec la majeure en Multimédia nouvellement offerte par l’UQAT, à laquelle elle s’inscrit pour faire un essai, un coup de dés lancés à l’univers. « C’est à ce moment que j’ai redécouvert la région et Rouyn. J’ai aussi découvert l’organisation et le développement d’événements avec le comité socio-culturel de l’université. J’y ai organisé des concours amateurs, des rallyes, des tournois de hockey et des partys étudiants ». Cette nouvelle passion pour l’organisation d’événements l’amène à poursuivre sa formation avec une mineure en administration.
Pas facile de trouver du boulot
Elle peine alors à trouver un travail en culture dans sa ville d’origine. Pendant deux ans, elle vend des voitures, puis quitte de nouveau la région pour aller étudier à l’ITHQ en tourisme afin de lui ouvrir plus de portes sur le marché de l’emploi. « Aux fêtes, à mon retour, il y avait un poste d’agente de développement culturel à la Ville de La Sarre. J’ai tout lâché à Montréal et j’ai eu cet emploi pendant un an. J’ai touché à tout : le patrimoine, la culture, les arts, etc. J’ai beaucoup appris », explique celle qui a, par la suite, bifurqué vers la diffusion de spectacles et d’événements, toujours pour la Ville, poste qu’elle occupe depuis maintenant quatre ans.
La tâche de Marie-Luce est variée, allant de l’organisation des fêtes – La Sarre en neige, La Sarre en fête, Festival équestre et la Fête nationale – à leur direction artistique, aux choix des artistes pour ces événements de même que pour la programmation de la salle Desjardins, à la supervision des opérations pendant les fêtes de la ville. La programmation de la salle de spectacle est faite en collaboration avec les autres membres du réseau Spectour. « C’est le fun de travailler avec des diffuseurs d’expérience, ils m’ont prise sous leur aile. Travailler en réseau, c’est primordial, surtout en région », explique celle qui, au moment d’écrire ces lignes, revenait du « showcase » de la Bourse Rideau. « C’est un blitz de rencontres de producteurs de spectacles et pour voir des shows. C’est aussi pour se nourrir de spectacles et de CD et pour prendre le pouls de l’industrie. »
Passionnée de culture et d’organisation, Marie-Luce l’est aussi dans ses temps libres puisqu’elle fait partie des fondateurs et des organisateurs du Festival des langues sales. \