Le deuxième album de mam’selle Archambault était fort attendu. Premier constat pré-écoute : la liste des artistes qui ont collaboré à La romance des couteaux est fort impressionnante. La réalisation est l’œuvre de Dany Placard (Plywood 3/4, Placard-Macbeth, Dany Placard) qui est une figure importante du country émergent au Québec. Sont aussi présents, entre autres, messieurs Michel-Olivier Gasse à la basse (Vincent Vallières, Caloon Saloon) et Thomas Augustin au mixage (Malajube). Le résultat est très intéressant. Les chansons de la chanteuse country-folk valdorienne ont gagné en corps, le son est plus gras, il y a plus de gravy ! Cet album en est un où les contrastes se mélangent bien. Apposer romance et couteau dans le même titre, d’abord, ça en dit long. Aussi, la voix de la dame se fond à merveille aux orchestrationstantôt folk tendre, tantôt country rough. Les textes de Chantal Archambault sont très imagés et ils sont empreints d’une belle et subtile naïveté, ce qui fait en sorte qu’on n’a pas de misère à se laisser aller dans son univers. Alors voilà, La romance des couteaux est un excellent album en plus d’être un produit de chez nous, qui saura trouver une bonne oreille autant chez les amateurs de country que chez le grand public. En fait, je crois bien qu’il suffit juste d’aimer avoir le sourire au visage pour apprécier la musique de Chantal Archambault !
4,2 / 5