Tout en faisant découvrir l’offre culturelle et communautaire de la municipalité d’Amos, la médiation culturelle permet de mettre en place des moments d’expression et d’interaction, de briser l’isolement culturel, de stimuler la créativité, de donner des acquis dans l’éducation aux arts et d’encourager le dialogue interculturel et l’insertion sociale des participantes et participants. Bref, la médiation culturelle favorise les liens entre le monde des arts, le processus créateur et les citoyennes et citoyens.

COULEURS DANS LA RUELLE

Ce printemps, dans le cadre de sa politique culturelle territoriale, la ville d’Amos et la MRC d’Abitibi mettent de l’avant un projet du nom de Ma ruelle colorée. Ce projet se veut participatif et bénévole, grâce au financement de l’Entente de développement culturel du ministère de la Culture et des Communications.

Sous la responsabilité de Valérie Castonguay, agente de développement en loisirs et culture, ce projet de médiation culturelle accouchera d’une œuvre au sol, qui sera réalisée par 18 personnes : 9 femmes de 55 ans et plus et 9 jeunes de 18 ans et moins. Selon Valérie Castonguay, « en plus de démocratiser l’art, ce projet de médiation culturelle a pour but de créer un lien, un partage entre deux générations ».

Ainsi, ce projet artistique et collaborateur, qui se veut haut en couleurs, naîtra vers la fin du mois de mai dans la ruelle située entre la boutique Écolovrac et la Banque CIBC. Il s’agit d’un projet réalisé en harmonie par des jeunes, des personnes aînées, une artiste et une médiatrice.

CRÉATIVITÉ INTERGÉNÉRATIONNELLE

Quelques rencontres, fin avril-début mai, permettront de créer des liens et, sans aucun doute, des échanges intéressants d’une grande richesse pour toutes et tous, jeunes autant que moins jeunes. Un partage d’expériences, de savoirs, d’idées et de rêves.

S’inspirant de leurs conversations dirigées par la médiatrice Valérie Castonguay, l’artiste peintre au style tendance funky Anne-Marie Jutras imaginera une œuvre colorée, témoin de ce partage enrichissant entre générations. « Prendre part à la conception et à la réalisation d’une œuvre en équipe contribuera au renforcement des relations harmonieuses entre les deux générations. Cela concourra aussi à égayer la ruelle en la rendant attractive et chaleureuse, dit Anne-Marie Jutras. Et même si cette œuvre est destinée à une vie éphémère, peut-être une année ou deux, l’effet de l’engagement des personnes participantes dans la culture aura des retombées à long terme », précise-t-elle.


Auteur/trice

Ingénieur forestier pour Domtar Woodlands, la Société d’État REXFOR et puis à son compte, Gaston a pris sa retraite en 2006. De retour sur les terres de sa jeunesse et fort d’un baccalauréat en Études littéraires, il se consacre à l’écriture tout en collaborant avec L’Indice bohémien depuis 2016 à la rédaction de textes et à la distribution du journal.