Le cinéma d’ici sera à l’honneur au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT), du 31octobre au 5novembre. Le public pourra entre autres découvrir Quand l’amour ne suffit pas, un court métrage documentaire de Jérémie Monderie-Larouche et Martin Morissette qui met de l’avant la Rouynorandienne Mélanie Tardif et son cheval Josh.  

 

Mélanie a toujours été une amoureuse des animaux. Portée par cette passion, elle a fait des études universitaires en comportement animal, puis s’est spécialisée dans le comportement équin. Depuis déjà dix ans, elle et son conjoint ont un refuge accueillant des chats, des chiens et des chevaux avec un passé de négligence ou de cruauté.  

 

À force de s’intéresser aux animaux, Mélanie a été choquée de voir combien les gens pouvaient manquer de connaissances et de compréhension envers les comportements de ceux-ci. Surtout, elle s’indigne de constater que plusieurs propriétaires d’animaux les utilisent à des fins de profits et de valorisation personnelle. Son cheval Josh en est un exemple parfait. Entraîné très jeune pour la course et ayant un talent certain, Josh a été poussé à bout par ses maîtres. En l’adoptant, Mélanie a réalisé qu’il était bien mal en point. À force d’examens vétérinaires, elle a appris que malgré son jeune âge, « Josh était fini », et que cela avait un lien direct avec les courses.  

 

Pour sensibiliser la population à la cruauté animale et la confronter à des images réelles et marquantesMélanie s’est alliée à son ami Jérémie Monderie-Larouche pour mener l’histoire de Josh au cinéma. Ainsi, Quand l’amour ne suffit pas relate les dernières semaines de Josh jusqu’à son euthanasie. Jérémie dit avoir adopté une approche documentaire très classique. Lui qui se passionne pour la réalisation de portraits a voulu s’imprégner totalement de l’univers de Mélanie et lui laisser la parole.  

 

Bien que la situation actuelle rende l’avenir incertain, Mélanie souhaite éventuellement présenter son film dans d’autres festivals et au petit écran. Mais pour l’instant, elle et Jérémie sont fébriles de présenter leur travail en première mondiale au FCIAT, le 4 novembre prochain.