Sous le patronage de la Commission canadienne pour l’UNESCO, le collectif Territoire1 relève un grand défi : revitaliser l’écosystème du lac Osisko d’ici le centième de la ville de Rouyn-Noranda, en 2026.

Rassemblant des acteurs du milieu des arts, des sciences et de l’ingénierie, l’organisme souhaitait créer un projet rassembleur. Dépolluer le lac et le rendre accueillant a semblé une évidence. En effet, joyau culturel et identitaire, la source d’eau est connue pour les défis environnementaux qu’elle représente.

Pour cela, différentes stratégies et prototypages ont été envisagés. Malgré tout, le projet s’inscrit dans une démarche citoyenne. « Il y a moyen de mettre le lac plus en valeur avec la créativité des gens d’ici. On veut aller vers la communauté pour savoir comment elle voit le lac en 2027 », nous informe Geneviève Aubry, consultante du projet.

Le collectif espère aussi créer un parcours expérientiel : « Il sera conçu par des talents d’ici pour mettre en valeur les richesses naturelles, historiques et culturelles du site, et pour promouvoir des valeurs d’écologie et de vie active. »2

En plus de cette idée innovante, le collectif Territoire a pour but de créer une œuvre magistrale en lien avec la restauration du lac. Différentes idées ont été soulevées lors de rencontres citoyennes qui se sont tenues les 20 et 22 février, mais aucune décision définitive n’a encore été prise. « Ce qu’on sait, c’est qu’on veut que l’œuvre ait des fonctions écologiques et interactives, » ajoute Mme Aubry.

D’autres séances avec la population sont prévues sous différentes formes. Il est aussi possible de soumettre ses propositions ou de proposer son soutien à l’adresse courriel projet@lacosisko.ca. « Il y a un grand enthousiasme autour du projet. On reçoit beaucoup d’appels et de courriels de citoyens, d’artistes ou de gens de l’industrie qui veulent s’impliquer d’une manière ou d’une autre, » affirme Geneviève Aubry.

Il est clair que cet événement rassembleur aura un impact sur l’attrait du lac, mais également sur la collectivité. « Tout ça mis ensemble, ça donne vraiment un potentiel extraordinaire au projet, » conclut la consultante.On ne peut qu’être d’accord avec elle!

1. PATRICK MARTEL, ing., P.Eng. V.P. Développement d’innovation / Solutions intégrées, Technosub; MOSTAFA BENZAAZOUA, Phd.D Docteur en géosciences, professeur titulaire de l’Institut de recherche en mines et en environnement de l’UQAT; KARINE BERTHIAUME, B.Des. Directrice artistique, artiste multidisplinaire; JEAN-PHILIPPE ROY, B.Gest. Expert en aménagement de site, logistique et gestion de projets; ÉRIC BELLEAU, Techn.Génie civil Chargé de projets industriels chez SNC Lavalin; GUY LAROCHELLE, Techn.Forest. Retraité du ministère de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatique; ANNE ROUSSEAU, CPA Investisseure; GENEVIÈVE AUBRY, M.Sc Consultante en gestion de projets et stratégie, Bureau d’à côté

 

2. Collectif Territoire, Lac Osisko, un projet d’impact territorial, p. 4.


Auteur/trice