Du 16 au 26 juin, le public valdorien aura l’occasion d’assister à la création in situ de trois immenses œuvres d’art par le sculpteur José Luis Torres, qui seront exposées au Conservatoire de musique, aux Jardins Fernand-Gauthier de la polyvalente ainsi qu’au Centre d’exposition. Ces sculptures constituées d’instruments de musique brisés et d’autres objets divers resteront exposées sur leur lieu de création jusqu’au 23 août prochain.

 « Les gens qui ont des instruments de musique brisés ou dont ils voudraient se débarrasser peuvent nous les apporter au Centre d’exposition de Val-d’Or », souhaite Carmelle Adam, directrice du Centre. « Quant aux autres objets qui seront utilisés pour la conception, ils proviennent de l’écocentre et y seront retournés après. » La particularité de l’exposition La collecciòn de José Luis Torres sera qu’on aura récupéré des instruments de musique qui ne fonctionnent ou ne servent plus ainsi que d’autres objets rejetés qui feront ressortir cette pulsion que nous avons à  accumuler du matériel.

Le sculpteur José Luis Torres est un Argentin qui vit à Montréal. Il possède un baccalauréat en arts visuels, une maîtrise en sculpture et une formation en architecture. L’an dernier, il a créé à Québec des œuvres à partir d’objets utilisés surtout l’été. Au début de la décennie, il a produit des œuvres immenses au caractère architectural en utilisant du bois récupéré, du plastique, du carton et du verre.

Cette exposition fera partie d’un parcours déambulatoire qui permettra, en plus de voir ces trois créations éphémères, de redécouvrir des œuvres existantes à Val-d’Or, telles que celle de Bill Vazan, un sculpteur canadien, au parc Desmarais, ou bien celle de Luc Boyer à la polyvalente. Par ailleurs, on invitera également le public à profiter par la même occasion de l’exposition extérieure Regalia, Fierté autochtone, du photographe Roland Lorente, dont les imposantes photos seront exposées le long de la pistemenant à l’aéroport.


Auteur/trice

Michèle Paquette est retraitée de l’enseignement des sciences naturelles au niveau collégial. Elle écrit dans L’Indice bohémien depuis 2013. Elle habite en Abitibi-Témiscamingue depuis 2006. Elle a vécu sur la Côte-Nord où elle s’est occupée d’environnement. Ici, elle s’intéresse tout particulièrement à la culture abitibienne.