Ça arrive une fois de temps en temps, aux cinq ans, au printemps : « Rouyn pogne le kik ». On ne les connaît pas ou peu, ils se pointent avec leur show et bang ! On veut entendre juste eux, tout le temps, partout.

Lisa Leblanc, c’est la fille du Nouveau-Brunswick qui n’est pas encore débarquée et dont on est déjà accroc. Elle vient tout juste de lancer son premier album éponyme. C’est bon, c’est vrai et ça respire.

Côté musical, on peut qualifier l’album de folk, en raison des arrangements de certaines pièces et de la présence d’instruments associés au style (banjo, guitares acoustiques). C’est aussi un album rock, même gros rock sale années 70. La fille a une voix puissante, l’intensité musicale accote, les mélodies aussi.

Côté textes, elle chante ses blues avec une touche d’humour et une forte dose d’authenticité, présentés d’une telle manière qu’on a l’impression qu’elle les a écrits pour nous. Les paroles sont intenses et livrées sans censure, dans ta face. Le tout est présenté par une fille sympathique, avec un accent du Nouveau-Brunswick irrésistible.

Des suggestions de titres à découvrir : Câlisse moi-là, J’t’écris une chanson d’amour et l’inévitable Aujourd’hui ma vie c’est d’la marde.

En résumé, de bonnes tounes qu’on a envie de chanter en même temps qu’elle. C’est ce qui risque de se produire lors de son passage en Abitibi, à la mi-mai.

4.6 / 5


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