Après l’effervescence générée par l’exposition régionale Eh bien, dis donc! en hommage au professeur Rock Lamothe, les amateurs d’arts visuels ne sont pas en reste en novembre, puisque de nombreuses nouvelles propositions fort intéressantes sont offertes au public de l’Abitibi-Témiscamingue. Petit tour d’horizon.

À Amos, le Centre d’exposition propose trois nouveautés à partir du 20 novembre. Je n’ai plus peur de l’eau, d’Agnès Riverin, exprime en peinture le deuil, à travers des eaux troubles, des teintes sombres et lourdes, mais où la lumière domine malgré tout. Le règne animal, de Julie Roch Cuerrier, s’intéresse à nos fantaisies et à la quête de sens, à travers l’art imprimé. Enfin, Il était une fois un pharaon…, du sculpteur valdorien Jacques Gamache, expose une vingtaine de bijoux, pendentifs et autres pièces de joaillerie inspirées par la civilisation égyptienne et fabriquées à partir d’une grande variété de matériaux.

 

À La Sarre, l’artiste et enseignante en arts plastiques Gaétane Godbout – co-commissaire de l’exposition hommage à Rock Lamothe – propose jusqu’au 10 janvier prochain S’imprégner II, une exposition d’œuvres inspirées des grands espaces et de certaines influences en histoire de l’art. On devra toutefois patienter jusqu’au 27 novembre pour le vernissage, au Centre d’art Rotary.

 

Du côté de Rouyn-Noranda, l’unique Roger Pelerin expose jusqu’au 15 novembre à L’Écart, proposant une habile métaexposition de quatre œuvres, L’art, espace de liberté qui, réalisées à l’aide de gravures, de pochoirs et de peinture acrylique sur bois déroulé, se veulent un hommage à l’art à la fois contemplatif, mais également empreint de l’humour satirique de l’artiste [que vous pouvez d’ailleurs apprécier à tous les mois dans l’Indice bohémien]. Dans la salle adjacente, les visiteurs pourront découvrir Open Source Your Body, de Martin Beauregard, travail exploratoire sur l’interaction des sens à travers l’analogie musicale, projet très ambitieux et frappant, qui stimulera tous vos sens, ou presque, à l’aide de sculptures, animations et montages photographiques audacieux.

 

À la Fontaine des Arts, Michel Villeneuve présente Manteaux de plumes et Manteaux de poils, deux expositions qui totalisent une cinquantaine de dessins réalisés à partir de photos prises par le photographe animalier Luc Farrell. L’artiste prévoit être sur place durant toute la durée de l’exposition, soit du 2 au 30 novembre. Le vernissage aura lieu le 6, de 19 à 21 heures. Quant au Centre d’exposition de R-N, Martine Savard y expose jusqu’au 29 novembre L’enfant géant et ses cicatrices, qui prend place dans le long couloir menant au centre d’exposition, et qui est issu d’une rencontre entre l’artiste et les enfants du CPE La Ribambelle.

 

À Val-d’Or, Sylvie Malenfant présente Duo, une exposition de dessins, du 4 au 28 novembre à Connivence, galerie d’art, avec un vernissage en formule 5 à 7, le 5 novembre. Pour sa part, le Centre d’exposition présente 3 nouveautés du 20 novembre au 17 janvier, dont deux du photographe Serge Gosselin, Arrière-saison et Les guerriers de l’intérieur. La première propose des paysages d’automne dont la démarche artistique est « à la fois humaniste et coloriste », tandis que la seconde s’intéresse au travailleur minier. La conteuse Renée Robitaille a participé à cette dernière en écrivant des textes originaux s’inspirant des photographies. Parallèlement, l’exposition 35-15, clin d’œil au 80e de Val-d’Or, présente l’histoire de la ville racontée par ses policiers et pompiers.

 

Enfin, au Témiscamingue, la Galerie Notre-Dame présente Féérie de couleurs, du 20 novembre au 8 janvier, exposition assortie d’un concours populaire qui revient pour une deuxième édition : l’œuvre qui remportera le vote du public sera utilisée pour en faire un timbre, tiré en édition limitée. Parallèlement, depuis le 16 octobre et jusqu’au 11 décembre, l’artiste ontarien Calvin Knight présente l’exposition To the Point, un exercice de pointillisme qui n’est pas sans rappeler certaines pratiques artistiques issues du sous-continent indien ainsi que des aborigènes d’Australie. Enfin, vous avez jusqu’au 13 novembre pour apprécier Sans abstraction de Michelle Dallaire, artiste peintre de Rémigny. Du côté du Rift, ce sont plutôt des ateliers libres de modèles vivants qui sont proposés, animés par Francine Marcotte, dans une ambiance inspirante et détendue. On pourra y participer les 7 novembre, 5 décembre et 16 janvier. Les détails de toutes ces activités peuvent être trouvés sur le site CULTURAT. \

 


Auteur/trice