Les 14, 15 et 16 août dernier, l’Unité de recherche et d’enseignement (UER) en sciences de l’éducation de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) accueillait le 23e colloque du doctorat réseau en éducation, sous la présidence d’honneur de la professeure Glorya Pellerin. Quelque 70 participants venus de plusieurs constituantes de l’Université du Québec ont échangé sur le thème 50 ans après la création de l’Université du Québec : des espaces à explorer, à habiter et à protéger en sciences de l’éducation.
L’héritage de la Révolution tranquille en éducation, en transformation depuis les années 1990, constituait le fil conducteur de ce colloque scientifique. En tout, 31 ateliers, tables rondes et communications ont porté sur des espaces à explorer, soit des perspectives éducatives nouvelles auxquelles réfléchir. De plus, 13 activités ont traité d’espaces à habiter, notamment le patrimoine institutionnel et scientifique ou la collaboration en éducation. Finalement, cinq activités abordant les espaces à protéger ont remis en question ou rappelé l’importance de pratiques et d’institutions héritées de la Révolution tranquille.
La Fondation de l’UQAT a remis quatre prix d’excellence scientifique à Isabelle Wouters (UQAM), Jolyane Damphousse (UQTR), Laurie Bergeron (UQAM) ainsi qu’à Pierre-Luc Fillion (UQTR). Le public, lui, a remis un prix Coup de cœur à Houria Hamzaoui, Nathalie St-Onge et Vivianne Beausoleil (UQAT) ainsi qu’à Martin Roy (UQAM).
La tenue de cet événement scientifique en Abitibi-Témiscamingue avait valeur de symbole pour l’UQAT : après avoir célébré son 35e anniversaire l’an dernier, la plus jeune des constituantes de l’UQ accueillait pour la première fois ce colloque scientifique, le programme de doctorat réseau en éducation n’y étant offert que depuis 2016.
En novembre 2019, L’Indice bohémien publiera une série d’articles sur les travaux présentés lors du colloque.