La chanteuse, auteure-compositrice et multi-instrumentiste Véronique Trudel fait paraître un microalbum (EP) de six chansons le 29 mai prochain.
Véronique, originaire de Saint-Mathieu d’Harricana, habite depuis un an à Nelson, en Colombie-Britannique. Dans cette ville de 10 000 habitants, la scène musicale est très vivante. Selon la chanteuse, hors du contexte de pandémie, on peut y trouver chaque soir des spectacles, des jams et des soirées micro ouvert. C’est un endroit diversifié où l’on trouve une panoplie de salles et de bars offrant des spectacles de toutes sortes.
Véronique Trudel a mis trois ans à produire son album : « C’est un projet que j’ai fait en conciliation avec la famille, le travail, le jardin, les études et les mille et un autres projets qui m’allument. J’aime commencer des choses. Aujourd’hui, j’apprends plutôt à bien les faire et à les terminer. Je sens que je m’assagis », explique-t-elle.
Fred Pellerin et Ingrid St-Pierre faisant partie de ses influences, son inspiration est « tant dans le texte que dans la musique. Ce que je joue est, en général, très intime. Je joue surtout du folk intimiste, mais je ne tente pas d’appartenir à un style précis. J’y vais pas mal au feeling », ajoute-t-elle.
Véronique se dit hypersensible : tout ce qui provoque une émotion l’inspire pour écrire. Multi-instrumentiste, son instrument préféré demeure sa voix. Elle n’a d’ailleurs appris la guitare, le piano et le ukulélé que pour pouvoir s’accompagner!
Son album a été produit en collaboration avec Luzio Altobelli. Véronique raconte que leur relation artistique est « avant tout une relation d’amitié. Ça fait plus de dix ans qu’il écoute ce que je fais. C’était, je pense, la personne idéale avec qui collaborer pour le projet. Il connaît bien mon univers, il est très attentif, il n’impose rien, il est humble et talentueux. J’ai beaucoup gagné en confiance en travaillant avec lui. La communication a toujours été facile. Il y a un grand respect du travail de l’autre ».
En ces temps d’incertitude, Véronique s’accroche à ce qu’il y a de plus beau et regarde vers l’avenir. Sa composition préférée sur l’album est Homme ouragan. Elle se dit très contente du processus d’écriture et de composition, qui lui a donné l’impression de panser les blessures du passé pour mieux avancer.
L’album parle de courage, de violence, d’hypersensibilité et de spiritualité, entre autres. Il contient des sujets variés et chaque pièce a son caractère musical propre.
Après l’Hiversera disponible sur Bandcamp, ainsi que sur la chaîne YouTube et la page Facebook de l’artiste.