Le deuxième album solo de Gabriel Côté, Chers voyageurs, sera disponible sur les différentes plateformes de téléchargement à compter du 5 octobre. « Les voyageurs, ce sont ceux qui vont de place en place, mais aussi qui ont traversé les époques. En fait, cet album est une réflexion sur le temps, les appréhensions quant au futur, un peu de nostalgie également », explique l’artiste. 

Ce projet représente trois ans de travail pour le musicien de Palmarolle, qui est aussi impliqué dans l’organisation du Ouestival et du Saint-Spectacle, dont la première édition a été présentée à Rapide-Danseur cet été. « Tout ça a commencé en pandémie, alors qu’on n’avait le droit de voir personne. Sur l’album, je fais tous les instruments, guitare, basse, saxophone, violon, piano, et j’en oublie sans doute », rigole-t-il, ajoutant qu’il signe aussi tous les textes. 

UNE TOILE SIGNÉE GRAND-MAMAN 

La couverture de l’album est une toile de sa grand-mère, Doris Morin, peinte il y a 20 ans. Il reconnaît qu’elle a en quelque sorte inspiré le projet. Sa grand-mère livre quelques narrations sur l’album. « Ma grand-mère a toujours été bonne pour raconter des histoires, pour nous parler du temps. Le temps, c’est aussi forcément le passage des années. J’ai donc enregistré des conversations avec elle et j’ai mis des extraits sur l’album », explique-t-il. Les réponses de Doris Morin, âgée de 78 ans et aussi résidente de Palmarolle, sont insérées entre quelques chansons en guise de transition, lorsque le propos vient appuyer les textes ou se colle bien à eux. 

En attendant le lancement plus tard cet automne, le premier extrait, « Les saules pleureront les temps passés », est déjà disponible. 

Gabriel Côté assure également une première partie du spectacle de Thomas Ariell, de passage en Abitibi-Témiscamingue en octobre. 


Auteur/trice

Lise Millette est journaliste depuis 1998, tant à l'écrit qu'à la radio. Elle a également été présidente de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). En Abitibi-Témiscamingue, elle a été rédactrice en chef de L'Indice bohémien en 2017 et depuis, elle continue de collaborer avec le journal.