À Sainte-Germaine-Boulé, cet été, des petits mousses de 6 à 8 ans ont eu la chance de jouer au cinéma lors de leur camp de jour de l’Animation Jeunesse. Ce projet culturel, appuyé par le Programme de soutien financier aux projets culturels de l’Abitibi-Ouest, a pu être réalisé grâce au cinéaste David Trempe. Celui-ci est d’ailleurs l’artisan derrière les courts métrages sur les fameuses bretelles à Monon’c Jack! Cet été, deux capsules de cinq minutes ont été produites avec la participation des jeunes actrices et acteurs du camp de jour de Sainte-Germaine-Boulé. Le tout a été conçu « À la manière de Chaplin » : films muets, en noir et blanc, actrices et acteurs portant des vêtements décidément trop grands pour eux, comme en témoigne la photo. Ces capsules ont été dévoilées en grande pompe à la Société historique de Sainte-Germaine-Boulé le 30 septembre, dans le cadre des Journées de la culture.
Les capsules seront imbriquées dans le circuit du Sentier historique, culturel et légendaire de Sainte-Germaine-Boulé en PigeonMobile. D’après Mario Tremblay, organisateur communautaire pour de la municipalité, « ce projet a permis aux enfants de vivre un moment dans la peau de personnages de la colonisation. C’est un projet intergénérationnel. Les enfants ont embarqué avec des étoiles dans les yeux! Juste le bon âge pour ce genre de projet. Les enfants étaient si enthousiastes qu’ils voulaient tous jouer le curé! »
Les capsules parlent de la maison du cordonnier et du premier belvédère de Sainte-Germaine-Boulé. Ces courts métrages entretiendront la flamme de la culture et de l’histoire d’un petit village d’Abitibi-Ouest qui étonne par son dynamisme et sa vitalité. Décidément, Mario Tremblay n’a pas dit son dernier mot et continue de diffuser le plaisir de créer ensemble. D’autres municipalités sont certainement jalouses de ce qu’elles voient à Sainte-Germaine-Boulé!