L’exposition Ce qu’il en reste nous invite à un dialogue artistique sur la mort. Créer un espace pour aborder la mort et en parler avec différents langages pour l’apprivoiser, tel était l’objectif de ce projet initié par Béatriz Mediavilla.
Neuf artistes de la région issus de la danse, de la musique, de la littérature et des arts visuels ont pris part à ce dialogue à relais. Alimenté par le travail des artistes qui le précèdent, et à partir de sa propre réflexion sur la mort, chaque artiste a ainsi créé une œuvre dans sa discipline.
Suite à son grand succès à l’automne 2007, le projet de l’enseignante de cinéma et artiste multidisciplinaire, Béatriz Mediavilla, poursuit sa lancée. Son conjoint étant décédé au moment où elle s’y attendait le moins, Madame Mediavilla a constaté qu’il existait de nombreux tabous entourant la mort. C’est ce constat qui a poussé la démarche artistique de ce projet: « Nous vivons tellement loin de la mort que parfois l’art peut devenir un meilleur outil pour comprendre ce qu’elle est, la mettre en perspective et (peut-être) la transcender. »
L’exposition nous propose de visionner un court métrage qui témoigne de la réflexion et du processus de création de chacun, ainsi que de la présentation des œuvres réalisées, entre autres, par Gaétane Godbout, Jacques Baril, Ariane Ouelette, Chantale Girard et Marthe Julien, de même qu’une chorégraphie de Lynn Vaillancourt, de la musique de Ponto Paparo et de la poésie de Fernand Bellehumeur.
Une table ronde sur le sujet doit d’ailleurs être présentée quelque part en octobre. Cinq intervenants du milieu œuvrant dans des sphères reliées à la mort viendront échanger avec les personnes interpellées par le sujet. L’exposition est offerte tous les jours, selon l’horaire habituel du Centre d’exposition d’Amos jusqu’au 25 octobre.
Le Centre d’exposition d’Amos propose également Passages Secrets-(suite et fin) de Denyse Guérin. Les œuvres créées par procédé numérique rendent hommage au travail de l’artiste et à son univers. Disponible jusqu’au 11 octobre.
Également au programme du Centre d’exposition, Coefficient de dilatation, de l’artiste amossoise Catherine Dubé. L’artiste-céramiste s’est principalement intéressée au tressaillage, ces fissures qui apparaissent dans la glaçure et qui rendent une pièce unique et vivante. Catherine Dubé propose une série de mosaïques jusqu’au 25 octobre.