Du 22 juillet au 11 septembre, le Centre d’exposition de Val-d’Or présentera Val-d’Or moderne 75 ans d’avant-garde architecturale. L’exposition de photos, vidéos, textes et artefacts démontrera que l’architecture valdorienne va bien au-delà des maisons en bois rond du Village minier.
« Connaître l’histoire et l’origine des différentes infrastructures de la ville est une demande qui a été remarquée dans les différents comités de consultation du 75e», explique Carmelle Adam, directrice du Centre d’exposition de Val-d’Or. L’hôtel de Ville, le Palais de justice et l’ancien bureau d’information touristique ne sont qu’un échantillon de ce qui a composé l’architecture moderne de Val-d’Or.
Devant cette curiosité du public, le Centre d’exposition a fait appel à Paul Trépanier, un spécialiste en patrimoine, histoire de l’art et de l’architecture pour agir en tant que commissaire de l’exposition. Pour Carmelle Adam, il était le candidat idéal pour effectuer la recherche nécessaire pour l’exposition. « En plus d’être spécialiste en la matière, Paul Trépanier est originaire du Témiscamingue, donc nous savions qu’il avait une bonne connaissance de notre territoire», témoigne-t-elle.
Karine Berthiaume, infographiste d’Évain, se chargera, quant à elle, de la scénographie de la salle. « C’est la première fois que Karine fera du design d’exposition. Pour nous, c’est une bonne occasion de contribuer au développement de ce type d’expertise dans notre région », partage Carmelle Adam.
Un patrimoine insolite…
Les visiteurs seront sans doute étonnés de découvrir une multitude d’histoires insolites sur l’architecture valdoriennne. Par exemple, avant sa mort, l’architecte Albert S. Mcduff avait emballé avec du ruban adhésif une boîte qu’il avait léguée à sa femme et qu’elle n’avait jamais ouverte. Étant les premiers à ouvrir cette fameuse boîte, le Centre d’exposition de Val-d’Or y a trouvé des centaines de plans qui serviront à l’exposition. Tout aussi surprenant, les curieux pourront en connaître davantage sur des histoires de projets de tours futuristes et autres.
Un an trop tard?
Parce qu’il avait été refusé une première fois par le Conseil des arts du Canada, il n’avait pas été possible de présenter le projet dans le cadre du 75e anniversaire de la Ville. En remettant un dossier plus étoffé, inspiré des commentaires que le jury avait émis à la première tentative, le Centre d’exposition s’est finalement vu accepter le projet.
Il est déjà prévu que cette exposition reviendra à la fin de 2012 en plus petite envergure, comme exposition semi-permanente, principalement pour le public scolaire.