Certains cours d’eau sont déjà praticables – les rivières, surtout – pour ceux qui naviguent en canot ou en kayak. C’est un bon temps pour observer les outardes le long des plans d’eau, pour débuter tranquillement la saison, pour se dérouiller les muscles.

C’est également le temps de vérifier l’état de notre embarcation : fissures, bris, câbles de gouvernail, mécanisme de dérive, pagaies, rames, moteur. Évidemment, l’inspection des vestes de flottaison (elles ont une durée de vie de 5 ans) est primordiale.

Il est préférable de naviguer à ce moment-ci de l’année sur des cours d’eau d’une largeur moyenne de 75 mètres. La proximité des berges est une option intéressante en cas de chute dans l’eau. C’est encore mieux s’il y a quelques campements ou chalets le long du parcours. L’eau étant à environ 4 degrés, la rapidité à se retrouver au sec est capitale. De plus, en circulant au centre de cette distance, on se retrouve ni trop près, ni trop loin des oiseaux et animaux qu’on peut observer. Il se peut même qu’à cette distance, les mammifères curieux se rapprochent, pour déterminer quelle menace nous sommes…

Un bagage contenant des vêtements secs, un goûter, de l’eau, vos articles choisis et voilà! On obtient une sortie d’une heure ou deux qui pourra éventuellement en durer trois ou quatre, quelques semaines plus tard.

Certains pagayeurs et kayakistes débutent leur saison très tôt au début du mois de mars pour la terminer très tard en novembre. Ces gens utilisent une combinaison étanche (dry suit) qu’ils vont combiner avec une ou des sous-couches de leur choix. Ils vont modifier leur tenue vestimentaire selon la température de l’eau, de l’air, leur niveau d’expérience, etc. L’idée est qu’il n’y a pas de mauvais temps pour aller sur l’eau, seulement un mauvais choix de vêtements.

Des formations reconnues par la Fédération québécoise du canot et du kayak sont disponibles en région pour les personnes désireuses de parfaire leur habileté et d’améliorer leurs connaissances en navigation et en sécurité sur l’eau. Des groupes sont formés au cumulatif des demandes et les formations sont ensuite offertes selon les disponibilités de chacun, pour un coût variant entre 110 $ et 270 $, selon la durée. Les groupes sont de 3 à 6 élèves, et les formations sont généralement données les fins de semaine. Pour plus d’informations : canot-kayak.qc.ca.

Deux volumes très complets sont également disponibles sur le marché : Guide illustré sur l’art du canot/ L’aviron qui nous mène de Bill Mason, ainsi que Manuel technique du kayak de mer de Dany Coulombe, tous deux publiés chez Broquet. Ces livres constituent d’excellents outils de référence, qui sauront aiguiller et aider tous pagayeurs ou kayakistes.

Que l’eau soit agréable, que le soleil soit de la partie ! Bon temps de la navigation! \


Auteur/trice