Rarement a-t-on vu une foule aussi dense et compacte à Rouyn-Noranda pour un événement extérieur. La venue de la mégavedette canadienne Bryan Adams a généré une considérable attraction.

La vente de passeports pour quatre jours a aussi permis aux inconditionnels de l’auteur de Summer of 69 de se laisser tenter par le festival et plusieurs personnes, même si elles avouaient être là pour la soirée du 9 août, ont eu la curiosité d’assister à plusieurs autres spectacles qui étaient inclus avec le passeport. 

On a estimé qu’il y avait 15 000 personnes présentes pour la soirée de Bryan Adams. Un public respectueux et conquis. Les pièces les plus connues ont généré le plus d’enthousiasme chez les spectatrices et spectateurs. La météo a toutefois semé le doute à plusieurs reprises avec des orages et un ciel menaçant, mais au grand plaisir de tous, rien n’est venu gâcher la fête.

Cela dit, le moment le plus électrisant d’Osisko en lumière a été plutôt la sensation musicale TALK. Le charisme du chanteur, Nicholas Durocher a conquis tout le monde en s’exprimant en français, malgré ses pièces anglophones. Il a même poussé la complicité en chantant la chanson La ziguezon, un classique de La Bottine souriante, tout en mentionnant écouter beaucoup de musique québécoise comme celle des Cowboys Fringants.

TALK est un groupe connu notamment avec sa pièce Run Away to Mars, qu’il avait d’ailleurs chanté lors de la soirée des JUNO’s en 2024. Le groupe a aussi remporté le prix d’Artiste de l’année 2024 à ce même gala.

Photographe : Vicky Bergeron

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